La dignité n’est pas une stratégie, ne vous trompez pas de combat.
Avant toute chose, j’aimerais apporter quelques clarifications : La dignité, c’est cette valeur intérieure, inaltérable, qui pousse chaque être à refuser l’humiliation, la soumission ou la compromission. Elle est intimement liée à l’estime de soi et au respect dû à chaque homme, chaque femme.
La stratégie, elle, est une méthode, un calcul, un ensemble de choix coordonnés pour atteindre un objectif, souvent dans un contexte de rapports de force. Elle n’a rien à voir avec l’honneur ; elle ne fait que répondre à des intérêts. Confondre les deux, c’est justifier la trahison par le confort et l’opportunisme par la clairvoyance.
Chers compatriotes,
Alors que notre pays, le Gabon, ouvre un nouveau chapitre de sa jeune démocratie sous l’ère de la Cinquième République, certains parlent déjà de lassitude ; d’autres, moins patients, fantasment un retour à l’ancien ordre. Pourtant, la seule vraie question est celle-ci : Sommes-nous prêts à abandonner la gabegie, le vol, l’égoïsme et les jeux d’appareils, ou souhaitons-nous retourner à l’humiliation, avec le sourire des courtisans ? Voici l’épineuse interrogation à laquelle nous devons répondre.
Le choix est clair : soit nous restons debout, soit nous rampons de nouveau.
Nous avons élu le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, avec une légitimité rare, un soutien massif de : 95 %. Ce chiffre est historique, mais surtout, il traduit une espérance collective. Il signifie que nous avons compris l’urgence d’un sursaut national.
Mais l’espérance ne suffit pas !
Il faut de la lucidité, de la constance, et davantage de courage civique. Certains reviennent, l’air inoffensif, chargés de valises pleines de promesses. Mais n’oubliez jamais ceci : ce que vous acceptez aujourd’hui par faiblesse, vos enfants le paieront demain en silence.
L’argent est une stratégie, la dignité est un choix. Souvenez-vous que l’un s’achète, tandis que l’autre se mérite.
Un Gabon nouveau est à portée de main !
Un Gabon où chacun est acteur, pas spectateur ; Un Gabon où le mérite supplante l’appartenance ; Où l’unité ne signifie pas uniformité ; Et où la solidarité est une force, pas un slogan.
Nous avons un devoir : soutenir cette Cinquième République avec exigence, mais sans naïveté. Le Chef de l’État ne peut pas tout faire seul. Il lui faut un peuple debout, un peuple exigeant, mais loyal. Pas des spectateurs critiques, pas des électeurs amnésiques.
Chers compatriotes,
À la croisée des chemins, notre responsabilité est immense. Refusons les raccourcis faciles, ne soyons pas de ceux qui vendent leur conscience pour un poste, un contrat ou un passeport.
Soyons dignes. Soyons stratégiques, mais surtout, soyons justes. Car ce pays n’appartient ni à un clan, ni à un camp, mais à ceux qui ont le courage d’y croire sans attendre une récompense immédiate.
Le Gabon a besoin de bâtisseurs, pas de parasites ; Le Gabon a besoin de mémoire, pas d’oubli ; Le Gabon a besoin de vous, maintenant pas demain.
Il n’est nullement question de se laisser distraire par ces perfides trompeurs, aux discours mielleux, mais aux desseins sombres et inavoués. Ceux qui n’ont pas été éclairés hier ne le seront pas aujourd’hui.
Nous devons, plus que jamais, pour les sept ans à venir, penser « Gabon d’abord » !
Oui, penser développement, moralisation de la vie publique, amélioration des conditions de vie des populations.
Nous devons accompagner le Chef de l’État à atteindre cette félicité tant escomptée par tous.
Alors choisissons à présent, et tenons. Jusqu’au bout. Car Brice Clotaire Oligui Nguema ne bâtit pas que pour nous.
Il le fait surtout pour les générations futures, afin qu’elles héritent d’un Gabon digne d’envie, débarrassé des gangrènes qui freinent son développement.
Par Chancel KONGO, expert en diplomatie parallèle
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