À Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem, le chef de l’État gabonais impulse une dynamique nouvelle. Sous l’impulsion directe de Brice Clotaire Oligui Nguema, la ville s’apprête à accueillir sa toute première caserne de sapeurs-pompiers moderne, marquant une étape décisive dans la transformation des infrastructures de sécurité civile au nord du pays.
À quelques jours de la livraison, les travaux avancent à un rythme soutenu. Implantée stratégiquement dans le quartier Ewormekok, à proximité de l’aéroport et en bordure de la future « Oligui Ville », la caserne s’inscrit dans une vision territoriale d’ensemble, pensée pour répondre à la fois aux enjeux sécuritaires et au développement urbain de la province septentrionale.
Concrètement, le site abritera un bâtiment technique de type R+1, un plateau sportif, une résidence pour le commandant de compagnie et un immeuble R+1 comprenant huit appartements modernes (quatre T3 et quatre T2), destinés aux personnels. L’entreprise adjudicataire annonce un taux d’avancement de plus de 90 %, avec les dernières finitions en cours : pose de carrelage, équipements sanitaires, peinture et installation logistique.
Une réalisation à l’image d’un leadership pragmatique
Ce chantier n’est pas une opération isolée. Il s’inscrit dans la logique de résultats prônée par le président de la Transition, qui multiplie les interventions concrètes à travers le pays. Avec ce projet, Oligui Nguema confirme son ambition de réarmer l’État dans ses fonctions régaliennes, notamment la protection civile, longtemps négligée dans certaines régions.
Mais au-delà de l’infrastructure, c’est un projet à fort impact social. De nombreux jeunes d’Oyem ont été intégrés sur le chantier, acquérant des compétences et des revenus qui changent leur quotidien. Un symbole de la méthode Oligui : bâtir l’avenir tout en engageant les populations locales.
Oyem dans la nouvelle carte du Gabon
L’édification de cette caserne, dans la perspective de l’aménagement de la future « Oligui Ville », n’est pas un simple coup d’éclat. Elle répond à une stratégie d’ensemble qui vise à désenclaver durablement le septentrion gabonais, tout en en faisant un carrefour d’opportunités.
« Nous ne construirons pas la République sur du sable. Elle se bâtira sur des institutions solides, des infrastructures utiles, et une vision claire de l’intérêt général », a récemment déclaré le chef de l’État lors d’une visite sur un autre chantier public. À Oyem, cette vision prend forme.
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