Les récentes critiques acerbes d’Alain Claude Bilié-By-Nze à l’encontre de la gouvernance du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) n’ont pas tardé à susciter une réaction de la présidence de la République. Lors de sa conférence de presse le 20 février 2025, le Conseiller spécial et porte-parole de la présidence, Max Olivier Obame Ndong, a vivement répondu aux attaques, accusant l’ancien Premier ministre de semer la confusion et de manipuler l’opinion publique. Selon lui, ces critiques n’ont d’autre objectif que de semer le flou parmi les citoyens.
En particulier, Bilié-By-Nze a récemment exprimé son opposition à la candidature d’un militaire aux élections et a réclamé la mise en place d’une commission vérité et réconciliation. Pour Max Olivier Obame Ndong, ces propositions ne sont que des tentatives populistes et ignorent les réalités légales en vigueur. Il a défendu la légitimité du Code électoral actuel, le qualifiant de plus démocratique que celui utilisé lors des élections de 2023. Il a également rappelé les échecs de l’ancien gouvernement, soulignant que la situation actuelle découlait en partie de l’incapacité de ce dernier à organiser des élections libres et transparentes.
Le porte-parole de la présidence a également rappelé les précédents historiques où des figures militaires ont accédé à des fonctions politiques, citant des exemples comme le Général de Gaulle en France et Jerry Rawlings au Ghana. Max Olivier Obame Ndong a conclu son intervention en conseillant à Bilié-By-Nze de ne pas induire en erreur les Gabonais, tout en lui rappelant son rôle dans les dérives du précédent régime. Il a insisté sur le fait que l’ancien Premier ministre faisait partie de ceux qui ont failli, dans un contexte où des forces ont déstabilisé le pays.
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