Par le biais d’un communiqué radio télévisé signé de la main de la Ministre de la Défense Nationale, le Général Brigitte Onkanowa, et lu par le Lieutenant-Colonel Christian Ossimba, le Ministère de la Défense a annoncé l’ouverture d’une enquête suite au décès de Johan Bounda, jeune militaire gabonais engagé au sein de la Marine Nationale, ayant trouvé la mort à l’hôpital Militaire du PK9 dans des circonstances troublantes.
Le décès de Johan Bounda, a bouleversé la communauté nationale. Détaché auprès du Général Jean Martin Ossima Ndong, Johan Bounda aurait été impliqué dans une enquête pour vol avant de trouver la mort. Dans le communiqué du Ministère de la Défense Nationale, il est indiqué que les autorités gabonaises, en tête desquelles le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, placent le respect des droits humains, de la dignité humaine et des procédures au cœur de leur engagement.
Retour sur les faits : Le vendredi 20 décembre 2024, Johan Bounda a été retrouvé sans vie à la morgue de l’hôpital militaire du PK9. Les premières informations rapportent qu’il avait été interrogé par la Direction Générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM), également connue sous le nom de B2, à la suite d’accusations de vol d’argent et de bijoux au domicile du Général Ossima Ndong.
Des images de son corps montrant des traces de blessures ont suscité de vives interrogations sur les circonstances de sa mort. Le Ministère de la Défense a déclaré que « l’enquête en cours vise à établir les faits, à identifier toute éventuelle responsabilité et à garantir que justice soit faite dans toute sa rigueur. »
Dans son communiqué, le Ministère a exprimé sa compassion à la famille de la victime et assuré son soutien. Il a par ailleurs exhorté les populations à faire preuve de retenue et de responsabilité afin de ne pas entraver le bon déroulement de l’enquête.
Ce drame survient dans un contexte où les autorités de la Transition insistent sur la transparence et la justice comme principes fondamentaux de leur action. « Toutes les personnes impliquées directement ou indirectement seront auditionnées conformément aux dispositions légales en vigueur », a précisé le communiqué.
Alors que l’enquête se poursuit, l’opinion nationale reste suspendue aux conclusions des investigations, espérant que lumière soit faite sur cette affaire qui interpelle les autorités et toute la société gabonaise.
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