Il avait promis d’agir là où d’autres s’étaient contentés de promettre. Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la République gabonaise et chef du Gouvernement, vient de franchir une nouvelle étape dans sa marche vers l’équité territoriale : 18 groupes électrogènes flambant neufs viennent d’être mis à la disposition des localités de l’intérieur du pays, longtemps victimes d’un black-out symbolique et matériel.
L’annonce a été faite sans tambours ni trompettes, mais l’impact est considérable. Ces équipements sont destinés à fournir de l’énergie dans les zones reculées où les délestages chroniques et l’absence d’infrastructures électriques plombaient l’activité économique et la vie sociale. Des villes comme Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé ou encore Mayumba sont directement concernées.
Un choix politique clair : sortir l’intérieur de l’ombre
Ce geste ne relève pas de la simple logistique administrative. Il porte une charge symbolique forte dans un pays où la capitale concentre depuis des décennies l’essentiel des infrastructures et des services publics. En dotant l’arrière-pays de ces moyens énergétiques, Oligui Nguema pose un acte de justice territoriale. Mieux : il redessine la carte des priorités nationales.
Car sous ses allures de réponse technique à une urgence, l’initiative révèle une philosophie politique bien ancrée : celle d’un État stratège qui ne veut plus sacrifier ses marges géographiques sur l’autel de l’immobilisme centralisateur.
Une vision de développement basée sur la dignité
Depuis sa prise de pouvoir, Brice Clotaire Oligui Nguema a fait de l’amélioration des conditions de vie des Gabonais — tous les Gabonais — le cœur de son action. L’accès à l’électricité ne saurait être un luxe réservé aux grandes villes. Il s’agit, pour lui, d’un droit fondamental, au même titre que la santé, l’eau potable ou l’éducation.
En dotant ces localités d’équipements lourds et modernes, le chef de l’État s’attaque à l’un des freins majeurs du développement local. Car sans énergie, il n’y a ni petites entreprises, ni écoles connectées, ni hôpitaux fonctionnels, ni administrations efficaces. Autant dire : pas d’avenir viable hors des métropoles.
L’électrification, levier stratégique d’unification nationale
Au-delà de la réponse aux besoins immédiats, cette opération s’inscrit dans une vision plus large : celle d’une République unifiée par ses services de base. Dans un pays aussi vaste que le Gabon, l’électrification est aussi un enjeu d’unité nationale. Permettre à un éleveur de Makokou ou à un instituteur de Tchibanga d’accéder à l’électricité, c’est leur reconnaître la même dignité qu’un cadre vivant à Batterie IV ou Louis.
Une rupture avec la politique spectacle
Loin des effets d’annonce et des discours incantatoires qui ont souvent caractérisé les précédents régimes, Oligui Nguema semble préférer la méthode au verbe, l’action à l’agitation. « Ce n’est pas en tweetant des projets qu’on transforme un pays, c’est en les livrant », confie un proche conseiller du Palais Rénovation.
Avec ces 18 générateurs, le Président renforce aussi sa stature de bâtisseur. À mesure que les inaugurations remplacent les incantations, une méthode se dessine : celle d’un exécutif recentré sur les priorités vitales du pays réel.
L’énergie comme catalyseur de la transformation nationale
L’enjeu est d’autant plus stratégique que le Gabon s’est engagé dans une dynamique de transformation locale de ses matières premières à l’horizon 2029. Une ambition industrielle qui ne peut se passer d’une couverture énergétique fiable sur l’ensemble du territoire. En ce sens, ces groupes électrogènes ne sont pas de simples machines : ce sont les moteurs d’un avenir plus équitable, plus productif, et plus connecté.
Un message fort à l’intérieur, un signal clair à l’extérieur
À travers cet acte, le Président envoie également un message au reste du monde. Le Gabon, sous sa houlette, entend bâtir un modèle de développement endogène, basé sur la résilience des territoires et l’autonomisation des populations.
À l’heure où nombre de pays africains peinent encore à électrifier leurs zones rurales, Libreville donne une leçon de pragmatisme. Et rappelle, en filigrane, que la souveraineté commence là où l’État éclaire.
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