Lors de la COP 29 à Bakou, le vice-président gabonais a pris la parole avec une fermeté rare, rappelant aux dirigeants du monde que la crise climatique est une urgence à laquelle l’échec n’est pas une option. Dans son discours, il a souligné l’impact direct des bouleversements environnementaux sur le Gabon, notamment la montée des eaux et les changements de précipitations, menaçant des écosystèmes et les moyens de subsistance. Le Gabon, a-t-il affirmé, continue de se battre pour la planète, mais ne peut le faire seul.
Le vice-président a souligné que, malgré les efforts internes pour conserver leur couvert forestier et développer des zones protégées, le soutien international est essentiel. Il a demandé des financements plus équitables, des innovations dans le soutien climatique, et un engagement plus fort des nations historiquement responsables du changement climatique. Son message est clair: il s’agit d’une responsabilité collective où la survie du Gabon et des autres pays vulnérables repose sur une solidarité internationale concrète.
Avec une conviction vibrante, il a exhorté les grandes puissances à agir au-delà des discours et à s’engager pour une réforme du système financier mondial. Le Gabon, au même titre que d’autres pays en développement, ne pourra pas poursuivre ses efforts de conservation sans un soutien massif. «Nous avons la connaissance et les moyens, a-t-il déclaré. Ce qui manque, c’est la volonté d’agir pour la survie de l’humanité.»
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