Depuis le 11 novembre, Bakou accueille la 29e Conférence Internationale sur les Changements Climatiques, un sommet marqué par des attentes cruciales pour les nations africaines. Le Gabon, représenté par son vice-président Joseph Owondault Berre, prend la parole pour défendre les intérêts du continent face à l’urgence climatique. Ce sommet, surnommé la « COP des Finances, » représente un tournant pour l’Afrique, qui réclame une mobilisation urgente des fonds du Crédit Carbone et un soutien massif des nations industrialisées. Le Gabon est bien décidé à rappeler l’impact disproportionné du réchauffement climatique sur les pays africains, dont les ressources naturelles se retrouvent en première ligne pour réguler les émissions mondiales.
Le vice-président Owondault Berre, au nom du chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, souligne l’importance d’atteindre l’objectif de financement climatique de 100 milliards de dollars, un engagement vital pour permettre aux pays africains de développer des infrastructures durables, de renforcer leur résilience et d’aider les populations les plus touchées à reconstruire. Le Gabon, fort de son couvert forestier exceptionnel, joue un rôle crucial en absorbant une part significative des émissions mondiales. Par ce biais, le pays se place comme un acteur-clé, soutenant l’idée que l’Afrique peut et doit être un pilier dans la lutte contre le réchauffement.
Cette COP29 est une opportunité unique de redéfinir les engagements financiers mondiaux et de garantir une justice climatique pour l’Afrique. Le Gabon porte ce message avec force, rappelant qu’il ne s’agit pas seulement d’une crise environnementale mais d’une question de survie pour des millions d’êtres humains. Owondault Berre invite la communauté internationale à une prise de conscience collective, mettant en garde contre les conséquences si les fonds nécessaires ne sont pas débloqués rapidement.
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