À Bakoumba, petite ville minière du sud-est du Gabon, nichée aux confins du Haut-Ogooué et à quelques encablures de la frontière congolaise, souffle un vent de renouveau. Au centre de ce réveil : la réhabilitation de l’axe stratégique Moanda-Bakoumba, long de 160 kilomètres. Un projet infrastructurel d’apparence modeste, mais hautement symbolique, qui incarne l’esprit de la 5 ème République impulsée par le Président Brice Clotaire Oligui Nguema : méthode, rigueur, efficacité.
Vendredi dernier, deux membres du gouvernement — le ministre des Travaux publics, le Général Flavien Moukoumbi, et le ministre des Mines, Gilles Nembe — ont effectué une visite d’inspection de ce chantier prioritaire, illustrant la volonté du Chef de l’État de suivre personnellement, par ses relais, l’exécution des engagements pris devant le peuple. Dans leur sillage, ingénieurs, chefs de projets, élus locaux, mais aussi habitants curieux, porteurs d’espoirs.
La méthode Oligui : cap sur les résultats
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2023, Brice Clotaire Oligui Nguema a mis fin à une décennie d’atermoiements technocratiques et de promesses non tenues en matière d’infrastructures. Sous son impulsion, les projets sortent de la torpeur des plans d’exécution pour entrer dans le concret, souvent avec des arbitrages audacieux. Le cas de la route Moanda-Bakoumba en est un exemple.
Face aux retards observés sur le terrain, le gouvernement a pris une décision ferme : mobiliser un deuxième opérateur, la société SGTA (filiale d’OMI Technology Group), en appui à l’entreprise initialement en charge du projet. Une approche pragmatique qui vise à accélérer les travaux, notamment en concentrant les efforts sur les voiries urbaines de Bakoumba et le tronçon vers la frontière congolaise.
« Ce n’est plus le temps des rapports, c’est le temps des résultats », a confié à Jeune Afrique une source proche du Palais présidentiel. Un mantra que les ministres présents sur le terrain n’ont eu de cesse de rappeler : « Nous ne sommes pas venus faire du tourisme, nous sommes ici pour nous assurer que cette route soit livrée, et livrée selon les standards de qualité exigés par le Président de la République », a insisté le ministre Moukoumbi, visiblement agacé par les lenteurs constatées.
Une route, plusieurs enjeux
Mais au-delà des aspects techniques, ce projet revêt une importance stratégique. La route Moanda-Bakoumba n’est pas qu’un ruban d’asphalte. C’est une colonne vertébrale pour l’Ogooué-Lolo, un lien vital entre les bassins économiques du Haut-Ogooué et les frontières sud du pays, un levier de désenclavement pour les localités rurales. Elle représente surtout un pont entre les attentes populaires et l’action publique.
Pour le ministre des Mines, Gilles Nembe, cette route est un accélérateur de développement : « Elle facilitera la logistique minière, réduira les coûts de transport, stimulera l’installation de PME locales et créera des emplois directs et indirects. » L’enjeu est également social. À Bakoumba, les populations notent déjà des changements tangibles : accès plus régulier à l’eau potable, électrification améliorée, et perspectives nouvelles pour la jeunesse locale.
« On se sent enfin considérés », confie une habitante. « Le Président Oligui Nguema a donné une nouvelle impulsion. Ce que nous voyons ici, c’est l’État qui revient sur le terrain. »
Une vision présidentielle déclinée en actes
Depuis la circulaire présidentielle du 5 mai 2025, fixant une méthode de travail gouvernemental axée sur la proximité, le suivi-évaluation et la redevabilité, les visites ministérielles se sont intensifiées dans les provinces. À travers elles, c’est la vision d’un État présent, agile et au service des territoires que Brice Clotaire Oligui Nguema entend incarner.
Moanda-Bakoumba n’est qu’un jalon dans une stratégie plus large de reconstruction du maillage routier national, intégrée dans un programme de relance des infrastructures structurant. Un programme piloté depuis la Présidence, avec des tableaux de bord, des échéanciers, et des évaluations permanentes.
Derrière l’image du militaire discipliné, Oligui Nguema se révèle être un bâtisseur déterminé, soucieux de restaurer la confiance entre les institutions et les citoyens. En misant sur les routes, il ouvre aussi la voie à la réconciliation entre les centres urbains et les zones longtemps oubliées.
À Bakoumba, comme ailleurs, le message est clair : la transition ne sera pas seulement politique, elle sera visible, palpable, et enracinée dans le quotidien des Gabonais.
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