Une vive controverse va très certainement secouer notre sphère politico-institutionnelle dans les prochains jours, à la suite d’une dénonciation émanant de Justine Lekogo, députée de la Transition. L’honorable alerte sur une anomalie d’une gravité exceptionnelle constatée dans la version publiée au Journal officiel de la loi modifiée relative aux partis politiques.
Par le biais d’une publication Facebook, la parlementaire pointe une modification unilatérale de l’article 72 nouveau. Ce dernier, tel qu’adopté en séance plénière par l’Assemblée nationale, imposait aux partis politiques l’obligation de justifier d’au moins 10 000 adhérents, chacun identifié par un Numéro d’Identification Personnelle (NIP). Une disposition clé, censée assainir le paysage partisan national.
Or, cette exigence a tout simplement disparu du texte promulgué, sans qu’aucune délibération ou vote parlementaire ne vienne justifier une telle suppression. Pour elle, cette situation constitue une « violation manifeste du processus législatif » et une atteinte directe à la souveraineté de la Représentation nationale.
« Altérer un texte voté par le Parlement revient à dénaturer la volonté du législateur », déclare Justine Lekogo, soulignant que cet acte fragilise l’État de droit et entache la légitimité de la loi ainsi promulguée.
La députée s’interroge sur le rôle du Secrétariat général du gouvernement, qui aurait pu transmettre au Président de la République un texte erroné, voire falsifié, en vue de sa promulgation. Une hypothèse qui, si elle se confirmait, engagerait de lourdes responsabilités administratives.
Appelant à une réaction rapide et ferme, Justine Lekogo demande que toute la lumière soit faite sur l’origine de cette modification, que le texte conforme au vote de l’Assemblée soit rétabli au Journal officiel, et que les responsables de cette dérive soient identifiés et sanctionnés.
« Le respect du processus législatif est la pierre angulaire de toute démocratie véritable. Le moindre manquement doit être corrigé avec rigueur et célérité », a-t-elle conclu.
Ce signal d’alerte lancé par une députée de la Transition intervient dans un contexte institutionnel sensible, où l’exigence de transparence et d’intégrité dans les rouages de l’État n’a jamais été aussi important.
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