Le Gabon se trouve à un tournant décisif. Après la prise de pouvoir par les Forces de défense et de sécurité et la suspension des institutions, le pays se prépare à se prononcer sur un projet de nouvelle constitution lors du référendum du 16 novembre. Un choix qui divise profondément l’opinion publique entre les partisans du « OUI », qui soutiennent l’adoption du texte, et ceux du « NON », qui rejettent la proposition sans offrir de solution alternative concrète. L’enjeu de ce scrutin est bien plus qu’une simple question de texte ; il s’agit de l’avenir politique du pays.
Les défenseurs du « NON » critiquent la légitimité du processus et appellent à une autre voie, mais ignorent les conséquences d’un rejet de la nouvelle constitution. Selon eux, cette position prolongerait la transition et maintiendrait le pays dans l’incertitude constitutionnelle. En revanche, ceux qui soutiennent le « OUI » voient en ce projet un socle pour la reconstruction démocratique du Gabon. La nouvelle constitution, selon ses défenseurs, incarne un tournant vers une gouvernance plus transparente, plus juste, et plus inclusive, capable de garantir les droits fondamentaux des citoyens.
Au-delà des clivages politiques, ce référendum offre à chaque Gabonais l’opportunité de participer activement à la construction du futur de leur pays. Le vote du 16 novembre n’est pas seulement un acte politique, mais un engagement pour la stabilité et la prospérité de la nation. Chaque voix comptera dans ce moment historique, où le Gabon choisit de tourner la page de la transition pour écrire un nouveau chapitre de son histoire démocratique.
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