Environnement urbain – Sous l’impulsion du Délégué spécial Adrien Nguema Mba, la Mairie de Libreville a donné le ton. Le 16 juillet 2025, une opération de désencombrement d’envergure a été lancée dans le quartier STFO, symbole de l’urbanisation anarchique de la capitale. Objectif : faire place nette et restaurer l’autorité de l’État sur le domaine public.
Flanqués de leurs équipes, le Délégué spécial et son adjoint, Landry Mavoungou Ndong Bithégué, ont supervisé en personne les démolitions. Des garages clandestins, des lavages improvisés, des carcasses de véhicules abandonnés… rien n’a été épargné. Une intervention musclée, mais selon les autorités locales, pleinement justifiée.
« Il ne s’agit pas de s’en prendre aux populations ou à leurs habitations. La Mairie intervient sur le domaine communal, pour éliminer ce qui dégrade le paysage urbain et entrave la circulation », a expliqué Adrien Nguema Mba à la presse. Un message qui se veut clair : Libreville ne peut plus tolérer le désordre.
Prévenir avant de sévir
À ceux qui dénoncent une action brutale, la mairie répond par les faits. En amont de cette opération, plusieurs campagnes de sensibilisation ont été menées, et des communiqués officiels largement relayés pour prévenir les occupants illégaux. Mais comme souvent, la pédagogie ne suffit pas à faire reculer l’informel. Et face à l’immobilisme, l’exécutif local a opté pour la fermeté.
Cette intervention à STFO s’inscrit dans une stratégie plus large de reconquête de l’espace urbain, amorcée depuis la nomination d’Adrien Nguema Mba à la tête de la capitale. Elle reflète aussi la volonté du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, de bâtir un État plus rigoureux, où l’espace public n’est plus livré à l’anarchie.
Une capitale sous pression
À Libreville, les défis ne manquent pas. L’extension désordonnée de la ville, le manque d’infrastructures d’accueil, la pression foncière, et l’économie de survie rendent l’occupation illégale quasi inévitable pour nombre de citoyens. Dans ce contexte, chaque opération de démolition est à haut risque politique et humain.
Mais la municipalité semble déterminée à agir avec méthode : ciblage des points noirs, communication préalable, interventions encadrées. Une approche progressive, mais sans compromis sur les objectifs.
Après STFO, d’autres quartiers sont déjà dans le viseur. Pour la Mairie, l’enjeu dépasse le simple dégagement de trottoirs : il s’agit de changer le visage de Libreville, de restaurer l’ordre et d’imposer une nouvelle culture urbaine.
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