La livraison d’un Airbus A320 flambant neuf ce 23 juillet 2025 à l’aéroport Léon Mba de Libreville a marqué une nouvelle étape dans la concrétisation du projet FlyGabon, la compagnie aérienne nationale relancée sous la Transition conduite par le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Une avancée saluée par une grande majorité de la population, mais qui, comme souvent au Gabon, a également réveillé les critiques d’une frange d’activistes très active sur les réseaux sociaux.
Dans un post publié ce jeudi 24 juillet sur Facebook, Daryl Danyel Ekorezock, consultant en communication digitale, a tenu à recadrer fermement ce qu’il appelle les « parasites de l’indignation sélective ». Pour lui, il ne fait aucun doute que l’arrivée de l’Airbus A320 incarne le retour de la souveraineté gabonaise dans le ciel africain, après plus d’une décennie sans pavillon national. « Le Général lance FlyGabon, avec un siège flambant neuf, une véritable fierté nationale », souligne-t-il.
Face aux critiques virales — certains reprochant un éventuel leasing ou l’âge de l’appareil — Ekorezock dénonce une mauvaise foi permanente. « Loué ? Trop vieux ? Où sont leurs preuves ? Nulle part », tranche-t-il, rappelant qu’au lieu de se réjouir de voir le pays avancer, certains préfèrent se poser en experts de tout et de rien, pourvu qu’ils critiquent.
Un projet structurant, une vision stratégique
FlyGabon ne se limite pas à un simple appareil. La compagnie s’inscrit dans une stratégie nationale de connectivité, avec des ATR destinés aux dessertes régionales et des avions comme l’A320 pour les liaisons moyen-courriers, notamment avec l’Afrique du Nord, l’Afrique centrale et l’Europe. Une démarche qui vise à réduire la dépendance extérieure, renforcer la mobilité interne et stimuler le tourisme ainsi que les échanges commerciaux.
Mais pour Daryl Ekorezock, le fond du problème est ailleurs : « Ce qu’ils ne supportent pas, en réalité, c’est de voir le pays avancer sans eux. Le progrès les dérange, car il réduit leur influence et met en lumière leur vide idéologique. » Un tacle appuyé envers ceux qui, selon lui, ont longtemps vécu du chaos ambiant et refusent de reconnaître l’émergence d’un nouveau récit national.
Une parole libre et tranchante, reflet d’un climat où les lignes bougent, parfois brutalement. Et où la Transition semble bien décidée à ne plus subir, mais à agir — quitte à déranger.
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