Pendant des décennies, l’axe Oyem-Mendzeng, artère stratégique menant à la frontière de Mongomo en Guinée équatoriale, n’était qu’un chemin de croix pour les populations locales. Cette route, autrefois réduite à une piste poussiéreuse et impraticable, symbolisait l’abandon et l’humiliation silencieuse d’une province reléguée aux marges de la République. D’un côté, les infrastructures modernes équato-guinéennes ; de l’autre, le désert administratif gabonais.
Mais en moins d’un an, sous l’impulsion du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, cette injustice historique est en passe d’être réparée. Fini les promesses non tenues, place au concret : un chantier d’envergure est en cours sur près de 40 kilomètres, avec deux voies bien tracées, des ponts renforcés, des buses robustes et des dispositifs de drainage conçus pour résister aux aléas climatiques.
À Kyé, Adzague Ngone, Mendzeng et dans les villages alentour, les engins s’activent, les routes se dessinent, et les regards changent. Déjà, plus de 10 km de bitume ont été posés, libérant des zones entières autrefois enclavées. Cette infrastructure ne relie pas seulement deux localités : elle relie le Woleu-Ntem au reste du pays, à l’espoir, et à une dignité retrouvée.
Dans les localités traversées, la reconnaissance est palpable. Chefferies, notables et simples villageois saluent ce qu’ils qualifient de « réparation historique ». Des fêtes spontanées s’organisent, des chants traditionnels s’élèvent, et l’image d’Oligui Nguema s’impose comme celle d’un chef d’État à l’écoute, déterminé à réconcilier les territoires longtemps laissés-pour-compte avec l’action publique.
Ce chantier n’est pas qu’un projet de plus. Il est un symbole. Celui d’une rupture assumée avec l’inaction, celui d’un pouvoir qui tient parole, et celui d’une vision présidentielle centrée sur la proximité, la justice territoriale et la réparation des fractures du passé.
À travers la route d’Oyem-Mendzeng, c’est tout un pan de l’histoire du Woleu-Ntem qui se réécrit. Une revanche sur l’oubli, orchestrée par un Président qui bâtit autant des infrastructures que la confiance retrouvée entre l’État et ses citoyens.
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