C’est un chantier qui incarne à la fois une ambition nationale et une forme de réparation territoriale. En lançant la construction du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Oyem, dans le nord du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, envoie un message clair et sans détour : la santé ne doit plus être un privilège géographique, mais un droit garanti à tous les citoyens.
Ce projet, inscrit au cœur de la nouvelle stratégie d’aménagement baptisée Oligui Ville, vise à repositionner Oyem comme un pôle régional majeur. Situé dans la province du Woleu-Ntem, longtemps reléguée aux marges du développement national, le futur CHU d’Oyem est bien plus qu’un établissement hospitalier : c’est le socle d’une nouvelle centralité, la pierre angulaire d’une vision républicaine du progrès.
Un complexe aux standards universitaires
Sur le plan architectural et fonctionnel, le CHU s’annonce comme l’un des plus ambitieux du pays. Il comportera cinq bâtiments principaux dédiés aux soins (R+2) et deux immeubles résidentiels (R+3), destinés à loger le personnel médical dans des appartements modernes de type F2 et F3. Un plateau sportif viendra compléter cet ensemble, dans une logique de bien-être au travail et d’attractivité pour les professionnels de santé. C’est une première dans cette partie du pays.
Le chantier est confié à l’entreprise gabonaise BCC – Building Construction Compagnie, qui mobilise déjà des équipes sur le terrain. Tout est mis en œuvre pour tenir les délais et garantir des standards élevés de qualité. À travers ce choix, le Chef de l’État réaffirme également sa volonté de promouvoir les compétences locales et de bâtir une économie de la confiance.
La santé comme levier d’égalité
Pour les habitants du nord, longtemps contraints de se rendre à Libreville ou à l’étranger pour accéder à des soins spécialisés, ce projet est une révolution silencieuse, mais fondamentale. “C’est une fierté de savoir que nous pourrons bientôt exercer dans un hôpital aux normes universitaires ici même, à Oyem”, confie Émilie Obiang, infirmière anesthésiste au CHR d’Oyem. “Ce projet, c’est aussi une reconnaissance pour notre engagement et un espoir pour les générations futures.”
À travers ce CHU, le Président Oligui Nguema concrétise sa promesse d’un Gabon plus juste et plus équilibré, où chaque territoire a droit aux infrastructures essentielles. Ce n’est pas un simple hôpital que l’on bâtit, mais un pilier de souveraineté sociale, un catalyseur de développement régional.
Une vision présidentielle en action
Le chantier d’Oyem vient ainsi renforcer l’architecture de la Vᵉ République gabonaise, voulue par le Chef de l’État. Une République fondée sur l’équité territoriale, la justice sociale et la réhabilitation des services publics. Dans cette optique, le CHU d’Oyem ne se contente pas de répondre à un besoin médical : il participe à une dynamique globale de transformation du pays.
À Oyem, l’avenir ne se rêve plus, il se construit brique par brique, service après service, selon une vision présidentielle assumée : celle d’un Gabon qui soigne, protège et investit là où l’on n’investissait plus. Le nord du pays ne sera plus une périphérie oubliée, mais un centre de renouveau.
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