Dans le silence longtemps pesant de Booué, le son des engins de chantier vient désormais troubler une routine marquée par l’oubli. Nichée au cœur du département de la Lopé, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, cette commune ferroviaire, économiquement stratégique mais marginalisée, amorce une nouvelle ère. Sous l’impulsion directe du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, la ville verra s’ériger un commissariat de police moderne – symbole d’un retour tangible de l’État dans les territoires délaissés.
Ce geste, que certains pourraient réduire à une simple construction d’infrastructure, s’inscrit en réalité dans une vision plus large portée par le Chef de l’État : celle d’un État républicain réinvestissant ses marges, non par le discours, mais par des actes concrets. En effet, Booué, souvent absente des cartes décisionnelles des précédents régimes, a connu une hausse notable des faits de délinquance et une perte de repères civiques, accentuée par l’absence prolongée d’une structure de sécurité digne de ce nom.
Avec ce projet, Oligui Nguema pose un acte politique fort : rétablir la souveraineté de l’État à travers une sécurité de proximité, adaptée aux besoins réels des citoyens. L’édifice à venir ne sera pas qu’un poste de police : il abritera des services spécialisés – police judiciaire, brigade de recherches, accueil des victimes, unités administratives – et comprendra des cellules de détention distinctes pour hommes, femmes et mineurs, toutes conformes aux standards de dignité humaine.
Au-delà du béton, c’est une philosophie de gouvernance que le Président entend ancrer dans les territoires. En réhabilitant Booué comme un pôle d’intérêt stratégique, il envoie un signal aux autres localités longtemps reléguées : aucun territoire n’est hors champ de la République. La protection des citoyens devient ici le socle d’un développement durable, pensé non plus à partir des capitales, mais depuis les réalités du terrain.
Le style Oligui Nguema, fait de sobriété dans le ton mais de clarté dans les actes, se manifeste une nouvelle fois dans cette initiative. À Booué, comme ailleurs, il s’agit de restaurer le contrat social, en commençant par garantir le droit fondamental à la sécurité. Car sans sécurité, pas d’investissement. Sans protection, pas de justice sociale. Et sans justice territoriale, pas de République véritable.
Dans une Gabon en pleine recomposition institutionnelle, Booué devient ainsi un laboratoire d’équité territoriale. Le Président Oligui Nguema ne gouverne pas seulement depuis le haut. Il reconstruit l’État à hauteur d’homme, un édifice à la fois symbolique et opérationnel. Ici, la politique se matérialise. Ici, la République descend de ses tours pour s’implanter dans la terre des oubliés.
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