Le spectre d’une erreur judiciaire plane sur l’affaire opposant Brice Laccruche Alihanga (BLA) au Ministère public et à l’agence judiciaire de l’État. À la lumière des récentes évolutions, le procureur général pourrait bientôt se désister des accusations, invoquant une insuffisance de preuves tangibles.
Depuis l’arrestation de BLA, autrefois haut fonctionnaire d’État, les procédures judiciaires ont été entachées par des irrégularités et des allégations de traitement inhumain. Jeté en prison et affaibli par une maladie contractée en détention, BLA est devenu un symbole des dysfonctionnements judiciaires sous l’ancien régime.
Le groupe onusien des droits de l’homme avait déjà exprimé ses préoccupations en novembre 2020, demandant la libération des frères Laccruche et l’ouverture d’une enquête indépendante sur les conditions de leur détention et les accusations de torture.
Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a publiquement exprimé des doutes quant aux accusations portées contre BLA. Cette position renforce l’idée que poursuivre ce dossier sans preuves suffisantes serait une atteinte à la justice et à l’éthique judiciaire.
La situation actuelle appelle à une réévaluation des faits et des preuves. Le procureur général, en examinant les éléments concrets et en respectant les droits conventionnels, pourrait conclure à l’absence de fondements solides pour maintenir les accusations. Forcer la poursuite dans ces conditions ressemblerait à un acharnement injustifié.
Mettre fin à ce procès controversé restaurerait la justice et rendrait enfin à BLA la dignité et la santé perdues dans cette tourmente judiciaire. En classant définitivement cette affaire, les autorités judiciaires démontreraient leur engagement envers une administration équitable et transparente de la justice.
Le Gabon, en sortant de l’ombre d’une parodie judiciaire, pourrait ainsi avancer vers un avenir où chaque citoyen voit ses droits fondamentaux protégés et respectés.
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