Le dialogue national inclusif au Gabon touche à sa fin. Comme à l’ouverture, la clôture de cette grande messe, visant à donner un nouveau départ pour le Gabon, se fera en présence du président centrafricain Faustin Archange Touadera, également facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
Ce rassemblement, initié en réponse au coup de libération du 30 août dernier, a réuni 680 représentants gabonais dans l’objectif de rétablir une situation politique stable et constructive. Les discussions ont été intenses et ont donné lieu à des propositions majeures, dont l’instauration d’un régime présidentiel et d’un septennat renouvelable une fois pour le président, ainsi que la suspension temporaire des activités politiques des partis, y compris l’ancien parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais.
Les recommandations issues de ce dialogue national inclusif seront présentées au chef de l’État de transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour examen et potentielles décisions. Parmi les propositions clés, la transition vers un régime présidentiel et les limitations de mandat pourraient marquer un tournant significatif dans la gouvernance politique du Gabon. La suspension temporaire des activités des partis politiques vise à favoriser un environnement de dialogue et de réconciliation nationale, essentiel pour la stabilité future du pays.
La clôture de ce dialogue national inclusif est attendue avec impatience, car elle marque une étape importante dans le processus de transition politique au Gabon. Les résultats de ces délibérations, soumises à l’examen du chef de l’État de transition, auront un impact crucial sur l’orientation politique et institutionnelle du pays dans les mois à venir. Les Gabonais et la communauté internationale observent avec attention les développements à la suite de ce dialogue, dans l’espoir de voir émerger des solutions durables et consensuelles pour assurer un avenir pacifique et prospère pour le Gabon.
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