La nomination d’une ancienne figure du Centre Gabonais des Élections (CGE) suscite des réactions diverses dans l’univers médiatique. Certains tentent maladroitement d’initier des débats stériles autour de son passé, notamment en insistant sur une prétendue complicité avec l’ancien régime.
Cependant, un examen objectif des faits révèle un portrait bien différent de cette personnalité, aux antipodes des narratifs de certains confrères. Il convient de rappeler que cette dame, aujourd’hui au cœur des débats, représentait l’opposition au sein du CGE. Ses prises de position étaient sans équivoque, et son expression lors de l’annonce des résultats controversés par Bonda reste gravée dans les mémoires : un mélange de désapprobation et de frustration. D’ailleurs, elle avait d’ailleurs eu une violente altercation avec Jessy Ella Ekogha, ancien porte-parole d’Ali Bongo Ondimba. Elle n’a jamais été en intelligence avec le régime déchu.
L’accuser d’avoir été écartée au lendemain du « coup de Libération » relève d’un procès en sorcellerie infondé. Si elle avait véritablement été impliquée dans des irrégularités ou jugée indigne de confiance, pourquoi aurait-elle été « réhabilitée » ou remise en selle à un poste stratégique ?
Certains observateurs avisés évoquent une hypothèse qui mérite d’être prise en compte : et si elle avait, dès le départ, collaboré avec le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) ? Après tout, l’histoire regorge d’exemples de personnalités ayant travaillé dans l’ombre pour des causes qu’elles jugent justes. Pourquoi écarter cette possibilité ? Pourquoi ne pas explorer cette piste, qui semble plus crédible, car elle représentait l’opposition ?
La décision de lui confier une nouvelle fonction résulte sans doute d’un processus rigoureux d’évaluation, mené par les instances compétentes. Cela témoigne de la confiance renouvelée en ses capacités, mais aussi d’une reconnaissance de son intégrité.
Passons aux vrais débats : les attentes des Gabonais
Le véritable enjeu de cette nomination ne réside pas dans des polémiques d’un autre âge, mais dans l’expertise que cette dame apportera à son poste. C’est sur son bilan que les Gabonais doivent la juger, et non sur des suppositions ou des accusations sans fondement.
Il est temps de sortir des débats stériles qui n’apportent rien de constructif. La priorité aujourd’hui est de savoir si cette nomination contribuera à améliorer les conditions de vie des Gabonais. La compétence, l’intégrité et la capacité à innover dans ses nouvelles fonctions devraient être les seuls critères d’évaluation.
En définitive, ce débat illustre une fois de plus la nécessité d’un journalisme responsable, axé sur les faits et non sur les spéculations. Laissons cette figure démontrer ses compétences au service de la nation, et concentrons-nous sur l’essentiel : le développement et le bien-être du peuple gabonais.
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