Ce 25 juin 2025, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, fidèle à son ancrage militaire, a personnellement pris part à une manœuvre offensive stratégique organisée sur la plaine d’Ayémé, au nord de Libreville. Arborant l’uniforme militaire, le chef de l’État, Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité, a accompagné sur le terrain le 1er Escadron de reconnaissance et de combat, lors d’un exercice tactique simulant la neutralisation d’un élément ennemi retranché sur l’axe Nkolntang-Ntoum, une zone symbolique en raison de ses résonances stratégiques.
Une posture présidentielle à haute valeur symbolique
Au-delà de la démonstration de force, la participation active du président à cette opération militaire traduit une volonté politique claire : incarner personnellement la doctrine sécuritaire du pays. À l’heure où les tensions régionales se multiplient et où les défis internes – insécurité urbaine, braconnage armé, menaces asymétriques – appellent à une vigilance accrue, Oligui Nguema envoie un signal fort. Celui d’un chef d’État au contact direct de ses troupes, engagé dans une dynamique de montée en puissance des capacités opérationnelles nationales.
Ce n’est pas la première fois que le président, ancien commandant de la Garde Républicaine, s’expose dans un cadre militaire. Mais cette séquence d’Ayémé intervient dans un contexte particulier : celui d’une refondation profonde de l’outil de défense, amorcée dès sa prise de pouvoir en août 2023 et consolidée par la réforme du secteur de la sécurité inscrite au programme présidentiel de la Ve République.
Un exercice stratégique dans un contexte de recomposition sécuritaire
L’opération du jour avait pour objectif la neutralisation d’un groupe hostile simulé, retranché dans une zone semi-urbaine, en conditions réalistes. L’axe Nkolntang-Ntoum, situé à proximité de la capitale, a été choisi pour sa complexité topographique et ses enjeux de défense rapprochée. L’exercice a mis en lumière la coordination entre unités mécanisées, appui tactique au sol, et déploiement rapide dans des zones sensibles. Une mise en situation conçue pour tester la capacité de réaction immédiate des forces armées dans un scénario de conflit asymétrique.
En observateur impliqué, Oligui Nguema a salué le professionnalisme des troupes, tout en réaffirmant son attachement à une armée républicaine, disciplinée et tournée vers la protection du territoire national. Pour le chef de l’État, il ne peut y avoir de développement durable sans souveraineté sécuritaire pleinement maîtrisée.
L’armée comme pilier du redressement national
Dans un Gabon en pleine reconstruction institutionnelle, l’armée occupe une place charnière : garant de la stabilité interne, mais aussi acteur central du redressement républicain voulu par Oligui Nguema. Sa présence sur le théâtre d’Ayémé renforce cette image d’un président-soldat, résolu à accompagner de près les évolutions de la défense nationale, à l’heure où le pays aspire à devenir un pôle de stabilité en Afrique centrale.
À travers cette démonstration tactique, le message est clair : la sécurité n’est pas seulement l’affaire des casernes, elle est une priorité politique nationale, au même titre que la réforme de l’État ou la transformation économique. Et c’est sur tous ces fronts que Brice Clotaire Oligui Nguema entend se battre.
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