À Bessieux, dans le 2ᵉ arrondissement de Libreville, les pelleteuses ne chôment pas. Là où certains voyaient un serpent de mer budgétaire ou un mirage technocratique, une structure imposante s’élève jour après jour. La Cité Administrative Émeraude, chantier emblématique du nouveau Gabon voulu par le Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, est en passe de devenir une réalité tangible. Fini les promesses. Place au béton, aux poutres et à l’acier.
Un pari architectural et politique
Sous l’impulsion du Chef de l’État, le Gabon engage une véritable refondation de son appareil administratif. L’objectif : mettre fin à la location chronique de bâtiments privés à prix exorbitants pour y loger des services publics souvent à l’étroit, éparpillés ou relégués dans des locaux inadaptés. Avec la Cité Administrative Émeraude, c’est un nouveau chapitre de souveraineté institutionnelle qui s’ouvre.
Conçu pour accueillir l’ensemble des ministères techniques, cet ensemble architectural moderne entend symboliser l’unité, l’efficacité et la transparence d’un État qui veut se redéployer. Chaque mètre carré traduit une volonté : redonner au service public ses lettres de noblesse, et aux agents de l’État des conditions de travail à la hauteur des ambitions de la Ve République.
Une cadence qui surprend… et dérange
À Libreville, le chantier avance à grande vitesse. Une performance notable dans un pays où les travaux publics ont longtemps souffert de lenteurs abyssales. Mais ici, les délais sont tenus, les équipes mobilisées, et le suivi rigoureux. Il faut dire que le Président Oligui Nguema, connu pour son pragmatisme militaire, suit personnellement l’évolution du chantier, n’hésitant pas à convoquer les maîtres d’œuvre lorsque les échéances menacent de glisser.
Résultat : les sceptiques d’hier se font discrets, relégués au rang des commentateurs dépassés. À mesure que les murs montent, les critiques tombent. Sur les réseaux sociaux, les images du chantier ravivent un certain patriotisme urbain. La Cité Émeraude devient plus qu’un projet administratif : un symbole du redressement national.
Un Gabon nouveau, une administration debout
Ce chantier s’inscrit dans une vision plus large de transformation de l’État gabonais, où les infrastructures publiques doivent devenir des leviers de cohésion, d’efficacité et de développement. Dans la même logique que la Cité de Bikélé-Nzong ou la relance des travaux à la Cité de la Démocratie, la Cité Administrative Émeraude est un message clair : sous Oligui Nguema, l’État ne doit plus quémander des espaces, mais affirmer sa présence.
À moyen terme, cette centralisation des administrations permettra des économies budgétaires substantielles, une meilleure coordination des politiques publiques et un accès facilité pour les citoyens. Le projet, salué par de nombreux partenaires techniques, pourrait servir de modèle de gouvernance infrastructurelle à d’autres pays de la sous-région.
Bessieux, aujourd’hui, c’est un théâtre où l’État gabonais se reconstruit à ciel ouvert. Et dans les fondations de cette Cité Émeraude, ce sont les pierres de l’autorité, de la rigueur et du service public qui se posent. Brice Clotaire Oligui Nguema ne se contente pas de parler de rupture : il la construit.
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