[Série] Déguerpissements à Libreville : une exigence de souveraineté et de respect de l’intérêt général

Libreville change, et avec elle, une exigence s’impose : celle d’un État fort, capable de faire respecter la loi et de défendre l’intérêt général. Les récentes opérations de démolition entreprises dans la capitale gabonaise, notamment sur les emprises du projet de l’échangeur du Camp de Gaulle et du futur boulevard de la Transition, s’inscrivent pleinement dans cette volonté de restaurer l’autorité de l’État et de relancer une dynamique urbaine cohérente.

Depuis trop longtemps, le désordre foncier prospère dans notre pays. Des quartiers entiers sont nés dans l’irrégularité, parfois en violation flagrante de décisions d’expropriation pourtant assorties d’indemnisations. Ces occupations illégales, devenues presque une norme, entravent aujourd’hui le développement de projets structurants au service de tous : routes, infrastructures publiques, équipements collectifs.

En intervenant fermement, l’État gabonais, sous l’impulsion du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, envoie un message clair : la complaisance vis-à-vis des pratiques illégales est terminée. Il ne s’agit pas d’un caprice politique ni d’un geste brutal, mais bien d’un acte de souveraineté. Quand un terrain a été légalement exproprié, indemnisé, puis réoccupé ou revendu, il ne peut plus faire l’objet de tolérance, au risque de plonger l’ensemble du pays dans l’anarchie foncière.

Ces démolitions sont douloureuses, mais nécessaires. Elles marquent une rupture nette avec l’ancienne façon de gérer le territoire. Elles traduisent la volonté d’un État qui ne veut plus reculer devant l’illégalité et qui choisit la transparence et la rigueur. Car à la fin, c’est la majorité silencieuse — les Gabonais honnêtes, respectueux du droit — qui paie les conséquences de l’impunité.

L’intérêt général commande des décisions fermes, parfois impopulaires, mais toujours justes dans leur fondement. Et dans cette nouvelle ère de la Vᵉ République, portée par un Président qui a promis le rétablissement de l’ordre républicain, ces démolitions sont le prix à payer pour bâtir une nation plus forte, plus juste, plus crédible.