Le Dialogue National Inclusif (DNI) au Gabon a fermé ses portes ce samedi 27 avril 2024, avec des décisions qui marqueront le paysage politique du pays. La grande plénière, qui s’est tenue au stade d’Angondjé, a proposé la suspension du Parti démocratique gabonais (PDG), ainsi que de ses partis alliés, une décision fortement saluée par les participants au dialogue.
La proposition de suspendre le PDG pour trois ans, ainsi que ses dirigeants, a été accueillie par une ovation générale. Cette mesure empêcherait ces responsables d’être éligibles pendant cette période. Par ailleurs, d’autres recommandations ont été faites, dont la suspension de toutes les activités politiques jusqu’à l’adoption de nouvelles réglementations.
La Commission politique, présidée par Noël Bertrand Boundzanga, a également proposé de modifier la constitution pour instaurer un régime présidentiel plus strict, renforçant les droits fondamentaux des citoyens. Ces modifications ont pour but de stabiliser le paysage politique et éviter les abus de pouvoir. La durée de la transition a été fixée à deux ans, avec une possibilité de prolongation d’un an en cas de force majeure.
Le rapport général issu de ces assises sera remis au président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, lors de la cérémonie officielle de clôture du dialogue prévue pour le mardi 30 avril au Palais Rénovation du bord de mer. Cette étape revêt non seulement un caractère important, mais aussi symbolique pour le pays, qui traverse une période de changements significatifs dans son organisation politique.
Ainsi, ce Dialogue national inclusif a été très clairement un pas de géant sur la restructuration du paysage politique du Gabon, avec des propositions fortes qui pourraient transformer le système politique du pays. Les citoyens gabonais attendent maintenant de voir comment ces recommandations seront mises en œuvre dans les mois à venir.
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