Le Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a réaffirmé l’engagement du Gabon en faveur d’une résolution pacifique et transparente du différend territorial l’opposant à la Guinée équatoriale. Au cœur du contentieux : les îles Banié, Conga et Cocotiers, la fixation des frontières maritimes, et les frontières terrestres, notamment à Mogomo et Ebebiyìn.
Dans une publication diffusée sur ses réseaux officiels, le Chef de l’État a indiqué : « Nous attendons actuellement le retour de nos deux vaillants experts gabonais qui ont participé aux délibérations et qui suivent ce dossier depuis près de 20 ans. Un compte rendu exhaustif sera présenté aux deux chambres du Parlement ainsi qu’au gouvernement, dans une démarche de transparence totale que notre administration s’est engagée à maintenir. »
L’affaire est loin d’être récente. Elle s’inscrit dans un long processus de règlement des différends frontaliers postcoloniaux en Afrique centrale, et revêt une complexité particulière. Car au-delà de la seule revendication des îles en question, ce sont trois problématiques distinctes, mais interconnectées qui sont en jeu : la délimitation maritime, la souveraineté des îles et l’accès aux ressources stratégiques, en l’occurrence halieutiques et pétrolières, mais aussi la délimitation des frontières terrestres. Voici donc le décor.
Selon des sources proches du dossier, ces éléments ont été examinés minutieusement par les deux experts gabonais mandatés de longue date par Libreville. Leur retour est très attendu pour dresser un état des lieux précis et actualisé de l’évolution des discussions.
Si la question a été portée à plusieurs reprises devant des instances régionales et internationales, les déclarations du Chef de l’État laissent entrevoir une nouvelle phase de dialogue direct entre Libreville et Malabo. La restitution prochaine devant le Parlement et le gouvernement pourrait jeter les bases d’un consensus national sur la conduite à tenir, tout en préservant la souveraineté nationale et les bonnes relations entre les deux Républiques sœurs.
« La transparence sera totale », promet le Chef de l’Exécutif. Une orientation qui s’inscrit pleinement dans la ligne de conduite actuelle du premier gouvernement de la Cinquième République : restaurer la confiance des Gabonais dans la gestion des affaires publiques et défendre fermement les intérêts du pays, dans le respect du droit international.
La rédaction de Digital-news, reste mobilisée pour suivre les prochaines étapes de ce dossier à forts enjeux géopolitiques pour la sous-région. Suivez en temps réel l’évolution dudit dossier.
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