En réponse à la récente agitation concernant la suspension des décaissements de la Banque mondiale, il est essentiel de mettre les choses au clair et de rappeler que le Gabon n’est pas isolé dans cette situation. Les retards de paiement sont courants dans le monde entier, et le Gabon, sous la direction du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a fait des efforts significatifs pour honorer ses engagements financiers.
Depuis l’avènement du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le gouvernement gabonais a adopté une stratégie rigoureuse pour réduire la dette publique. En seulement 9 mois, la dette publique conventionnée a été réduite de 162,95 milliards de FCFA. Ce résultat impressionnant est le fruit des efforts du Président Oligui Nguema et de son équipe.
Il est également pertinent de se poser certaines questions cruciales : pourquoi la Banque de Chine, à laquelle le Gabon doit aussi de l’argent, ne fait-elle pas autant de bruit ? Pourquoi la BEAC traite-t-elle en priorité les virements de la BIRD, de la BAD et de la Banque mondiale, mais renvoie-t-elle ceux de la Banque de Chine alors que les fonds chinois sont disponibles ?
Ce double standard soulève des questions sur les véritables intentions derrière ces suspensions et critiques. La réalité est que le Gabon a fait des avancées remarquables en matière de gestion de la dette, malgré les circonstances difficiles héritées du passé. Le scandale actuel semble être plus lié à la décision du gouvernement gabonais de payer Assala Gabon sans passer par le FMI et la Banque mondiale. Cette indépendance financière, visant à protéger la souveraineté du Gabon et à éviter les commissions et parts réclamées par ces entités, a évidemment provoqué leur mécontentement.
En conclusion, il est temps de reconnaître les progrès réalisés par le Gabon sous la Transition. Le pays continue de s’efforcer de stabiliser ses finances et de respecter ses engagements internationaux. Le Président Oligui Nguema et son gouvernement méritent des éloges pour leur détermination à réduire la dette publique et à renforcer l’indépendance économique du Gabon. Plutôt que de critiquer des retards techniques mineurs, il serait plus constructif de soutenir ces efforts pour bâtir un avenir prospère pour tous les Gabonais.
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