Le Gabon traverse une période critique alors que les autorités de Transition s’efforcent de redresser l’économie du pays, lourdement endetté. À leur prise de fonction, le pays était accablé par une dette colossale de 7 500 milliards de francs CFA, à laquelle s’ajoutent 500 millions d’euros en obligations à rembourser d’ici juillet 2025. Nonobstant ces obstacles financiers, les autorités ont réussi à rembourser, 884 milliards de francs CFA à ce jour. Ce succès financier, pourtant notable, passe largement inaperçu dans les débats publics et c’est simplement triste.
Cependant, une autre lutte fait rage : l’instrumentalisation de la situation économique par certaines puissances qui voient d’un mauvais œil la volonté des pays africains de sortir du sous-développement. Lorsque les autorités de Transition s’acquittent de leurs dettes, le Fonds monétaire international (FMI) et d’autres institutions financières internationales se disent satisfaits. Mais dès que le Président de la Transition décide de racheter Assala pour restituer aux Gabonais la gestion de leurs ressources pétrolières, la réaction est tout autre. Le FMI, par exemple, exprime soudainement des réserves.
Ce double standard illustre une opposition subtile, mais persistante contre les initiatives visant à renforcer la souveraineté économique du Gabon. Les efforts pour acquérir Assala, une entreprise clé dans le secteur pétrolier, sont perçus comme une menace pour les intérêts extérieurs. Alors que le pays s’efforce de sortir de l’impasse économique, il doit également naviguer à travers les pressions internationales, décidées à maintenir le statu quo.
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