Après leur arrivée respective au Palais de la Rénovation, les présidents Brice Clotaire Oligui Nguema et Emmanuel Macron se sont isolés pour un entretien en tête-à-tête, au cours duquel les discussions ont porté sur la consolidation des relations bilatérales et la diversification des partenariats stratégiques entre le Gabon et la France.
Au centre de ces échanges, la volonté de traduire les relations historiques entre les deux pays en projets concrets et structurants. Dans ce cadre, un protocole d’accord a été signé portant sur la Convention de crédit de l’Agence française de développement (AFD), financée par des fonds délégués de l’Union européenne. Ce mécanisme vise à moderniser et sécuriser le Chemin de Fer Transgabonais, infrastructure cruciale pour la connectivité intérieure et le transport des ressources naturelles.
Cette initiative illustre la stratégie du président Oligui Nguema, qui combine souveraineté économique et ouverture aux partenariats internationaux. Le projet du Transgabonais ne se limite pas à une simple remise à niveau technique : il s’inscrit dans une vision plus large de développement national, visant à soutenir l’industrialisation locale, renforcer l’attractivité économique du pays et créer des emplois pour la jeunesse gabonaise.
L’accord scellé à Libreville symbolise ainsi un partenariat revisité : transparent, équilibré et orienté vers des résultats concrets, où les priorités gabonaises sont respectées tout en permettant à la France et à l’Union européenne de jouer un rôle actif dans la modernisation des infrastructures stratégiques du pays.































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