Face à la montée inquiétante des violences dans les établissements scolaires, le président Brice Clotaire Oligui Nguema exige des mesures immédiates et exemplaires. Une sortie ferme qui s’inscrit dans sa vision d’un État restauré dans l’autorité et la discipline.
Dans un ton grave et déterminé, le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema a, une fois encore, rappelé que la République ne saurait tolérer la dérive morale et la perte d’autorité qui gangrènent certaines institutions publiques, cette fois, l’école. Face à la multiplication d’actes de violence dans les établissements scolaires, le Chef de l’État a dénoncé “une situation inacceptable” et appelé à un sursaut national.
“Trop de violences dans nos établissements scolaires, trop d’indiscipline !” a lancé le président, visiblement indigné, avant de poser le diagnostic d’un mal social profond : celui de la déstructuration du cadre éducatif et de la fragilisation de l’autorité. Pour Oligui Nguema, l’école doit “redevenir un lieu de savoir, de respect et d’épanouissement, où chaque jeune peut apprendre en sécurité et dans la sérénité.”
Une école en crise, un chef d’État en première ligne
Ces derniers jours, plusieurs vidéos virales montrant des agressions entre élèves, parfois d’une violence extrême, ont choqué l’opinion publique gabonaise. Collèges, lycées, parfois même écoles primaires : les scènes d’affrontement se multiplient, alimentées par les réseaux sociaux. Pour un président attaché à la restauration des valeurs républicaines, la réaction devait être immédiate.
“J’exhorte le Ministre de l’Éducation nationale à prendre toutes les mesures nécessaires pour enrayer ce fléau avec la plus grande fermeté.” Ces mots résonnent comme un rappel à l’ordre lancé à toute la chaîne de responsabilité, du ministre aux proviseurs, en passant par les familles. L’objectif est clair : rétablir la discipline, restaurer l’autorité, et ramener le calme dans les écoles.
Mais la fermeté présidentielle ne s’arrête pas à la sphère éducative. Le Chef de l’État interpelle aussi la justice : “Il faut faire preuve de la plus grande fermeté face aux violences dans les établissements scolaires. Que les agresseurs soient poursuivis et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi.”
Une vision cohérente : restaurer l’ordre dans la République
Depuis son arrivée au pouvoir, Brice Clotaire Oligui Nguema a fait de la restauration de l’ordre, de la discipline et du respect des institutions les piliers de son action publique. Son credo, Union, Travail, Justice, s’illustre ici dans une volonté de replacer la responsabilité et la rigueur au cœur de l’école gabonaise.
Loin d’une simple déclaration d’humeur, cette prise de parole s’inscrit dans une stratégie plus large : celle d’un État qui entend reconquérir les espaces où l’autorité publique a reculé. L’école, lieu de formation des citoyens de demain, ne peut être abandonnée à la violence et à l’impunité.
En s’adressant avec insistance aux autorités judiciaires, le président réaffirme sa conception de la gouvernance : celle d’un État protecteur, mais intransigeant. La justice, dit-il, “doit être un rempart contre l’impunité et un soutien ferme à l’autorité de l’école.” Une mise au point claire, qui résonne dans un pays engagé dans une transition républicaine où chaque institution est appelée à se réinventer.































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