Une mystérieuse intrusion a eu lieu dans la nuit du 7 au 8 juin dans les locaux du cabinet Kalmie, situé à la Sablière, un quartier réputé pour sa sécurité à Libreville. Cet incident soulève de nombreuses questions sur la nature des intentions des auteurs, surtout au vu du contexte judiciaire actuel.
Deux individus non identifiés se sont introduits dans le cabinet Kalmie, posant la question de savoir s’il s’agit d’un simple cambriolage ou d’une tentative d’intimidation, ou encore la recherche d’un document spécifique. La Sablière, contrairement à Kinguélé ou Nzeng-Ayong, est un quartier où la sécurité est prise très au sérieux, dissuadant les malfaiteurs de tenter leur chance. C’est justement ce fait qui intrigue.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que le cabinet est la cible d’une intrusion, mais le moment choisi suscite des interrogations, particulièrement après la décision controversée de la Cour criminelle spéciale dans l’affaire impliquant l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga.
Lundi dernier, les avocats de Laccruche Alihanga, dont plusieurs sont associés au cabinet Kalmie, ont quitté la salle d’audience en protestation contre ce qu’ils ont qualifié de «parodie de procès». Ce collectif de défense, incluant Maîtres Anges Kevin Nzigou, Irénée Mezui Mba et François Meye M’Efe, travaille principalement au sein du cabinet Kalmie, où se développe leur stratégie de défense. Vous pouvez donc comprendre la sensibilité de l’affaire.
Selon des collaborateurs, les intrus ont tenté de voler deux ordinateurs, mais ont été interrompus par le gardien du site, qui les a mis en fuite. Les ordinateurs ont été abandonnés sur place. Les cambrioleurs auraient accédé aux locaux en passant par la propriété voisine et en forçant les grilles d’un des bureaux.
Une plainte sera déposée dans les prochaines heures pour identifier et appréhender les auteurs de cette intrusion. Le lien potentiel entre cet acte et les événements judiciaires récents alimente les spéculations. En attendant, la communauté juridique reste en alerte, s’interrogeant sur les motivations réelles derrière cette intrusion.
Discussion about this post