Le chantier crucial de l’axe Oyem-Medzeng, lancé avec grand espoir en décembre dernier, fait face à une crise majeure de retard, déclenchant la colère du ministre des Travaux publics, le général Flavien Nzengui Nzoundou. Lors d’une visite récente, il a exprimé une profonde insatisfaction quant au faible niveau d’avancement des travaux sur les 37 kilomètres prévus.
« Je ne suis pas du tout satisfait du niveau des travaux de terrassement réalisés ! », a déclaré le ministre devant l’Agence gabonaise de presse, soulignant que le chantier semblait figé avec seulement deux camions et une pelleteuse en action. La réunion d’explication prévue dans les prochains jours promet des confrontations tendues avec les responsables de l’entreprise chargée du projet.
Charles M’Ba, président du Comité de suivi des travaux, a tenté d’apaiser la situation en évoquant les défis rencontrés sur le terrain, notamment la présence d’obstacles tels que des poteaux électriques, des bâtiments et même des tombes le long du tracé. Cette situation aurait nécessité des efforts importants de sensibilisation auprès des populations locales, retardant ainsi les progrès.
Ce nouveau développement met en lumière les lacunes criantes dans la gestion des grands projets d’infrastructure au Gabon, suscitant des questions sur la supervision et l’exécution efficace des travaux. L’urgence est désormais à la transparence et à des actions concrètes pour surmonter les obstacles et relancer ce chantier vital pour la région du Woleu-Ntem.
Les prochaines semaines seront décisives pour déterminer si les responsables sauront répondre aux attentes du gouvernement et de la population, ou si ce projet deviendra un symbole supplémentaire des défis persistants de développement du pays.
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