Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a effectué ce 21 juin 2025 une visite d’inspection sur deux chantiers emblématiques du Libreville de demain : la future cité administrative “Derrière l’Assemblée” et le futur échangeur du camp de Gaulle. Une présence présidentielle qui réaffirme la volonté d’un État bâtisseur, méthodique, à l’écoute du terrain.
Dans un silence de béton en gestation, entouré d’engins, de topographes et de chefs de projets, le Chef de l’État a foulé la terre rouge de deux sites hautement symboliques. À quelques kilomètres du centre politique de Libreville, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est rendu, ce 21 juin, sur les chantiers de la cité administrative dite “Derrière l’Assemblée Nationale” et du futur échangeur du camp de Gaulle.
Des chantiers stratégiques, à la croisée des impératifs de modernisation de l’État, de rationalisation des dépenses publiques et de décongestion de la capitale.
Un État qui se construit, brique après brique
La cité administrative, appelée à regrouper plusieurs services publics aujourd’hui dispersés et logés dans des bâtiments loués à prix d’or, incarne la volonté du Président de doter le Gabon d’un appareil administratif plus fonctionnel, plus sobre, plus souverain. Cette centralisation permettra des économies substantielles pour l’État, mais aussi une meilleure coordination de l’action publique, dans un cadre architectural pensé pour durer.
Sur ce même site s’élèveront également des équipements modernes destinés à accompagner la réforme de la haute administration, dans l’esprit de la circulaire présidentielle du 8 mai 2025 : efficacité, transparence et exemplarité.
Fluidifier Libreville, désenclaver les quartiers, anticiper la ville de demain
Deuxième étape de cette tournée de terrain : le futur échangeur du camp de Gaulle, autre grand chantier de la capitale. Il s’agit là d’un maillon essentiel du projet de “Boulevard de la Transition”, qui vise à fluidifier la circulation dans un Libreville asphyxié par les embouteillages, en particulier aux heures de pointe.
L’échangeur offrira une meilleure interconnexion entre les zones nord et sud de la capitale, tout en desservant les nouvelles zones d’aménagement comme la cité Bikélé M’vett ou les quartiers du PK5. Il s’inscrit dans une logique plus large de maîtrise urbaine, pensée à l’échelle du Grand Libreville, où se joue une partie essentielle de la relance économique et sociale.
Une Présidence de terrain, une méthode de supervision active
En se rendant personnellement sur les lieux, le Président de la République renoue avec une tradition de contrôle direct, rare sous les précédents régimes. Brice Clotaire Oligui Nguema le sait : chaque infrastructure visible est aussi un acte politique tangible. C’est sur ces symboles concrets que se jaugera la crédibilité de la Transition et de son projet de Ve République.
À ses côtés, ingénieurs, architectes, ouvriers et responsables ministériels prennent note. Aucun détail ne doit être négligé. Les retards, les blocages administratifs ou les défauts de qualité seront suivis au plus haut niveau. C’est la nouvelle grammaire du pouvoir : résultats, redevabilité, rythme.
Le Gabon entre dans l’ère des chantiers stratégiques
La visite présidentielle s’inscrit dans une dynamique plus large, celle d’un État bâtisseur qui entend rompre avec les projets inachevés et les effets d’annonce sans lendemain. Que ce soit la station de pompage du PK5, les logements de Bikélé, ou les infrastructures de la Cité de la Démocratie, chaque chantier devient une vitrine de la méthode Oligui : planifier, exécuter, livrer.
Car reconstruire un pays ne se fait pas en discours, mais sur les fondations solides d’un urbanisme maîtrisé, d’une architecture fonctionnelle et d’une gouvernance responsable.
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