Une inspection impitoyable menée par le ministre des Travaux Publics, Flavien Nziengui Nzoundou, révèle un tableau alarmant des chantiers de voiries à Oyem, province du Woleu-Ntem. La société chinoise CFHEC, chargée des travaux, est sous le feu des critiques pour des prestations jugées inacceptables.
Initiés sous l’égide du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, ces travaux devaient marquer un tournant décisif pour les infrastructures locales. Cependant, lors de sa visite sur le terrain le 15 juin 2024, le ministre a exprimé un profond mécontentement quant à la qualité des travaux effectués par CFHEC.
« Nous ne sommes pas satisfaits du tout. Demain, une séance de travail critique avec CFHEC est prévue pour aborder les nombreux manquements constatés », a déclaré Flavien Nzengui Nzoundou, soulignant des retards significatifs et des lacunes dans la construction des voiries secondaires, notamment dans le quartier Akouakam.
La présence anarchique de constructions et d’infrastructures d’eau et d’électricité de la SEEG a entravé les progrès, avec des voies publiques bloquées par des habitations et même une église au milieu d’une route à réhabiliter, comme observé au carrefour Cabane-Sortie école Saint-Éloi.
Accompagné par le ministre du Budget et des Comptes Publics, Charles M’ba, Flavien Nzoundou a souligné l’urgence de résoudre ces problèmes pour concrétiser les ambitions de développement du Chef de l’État. Une approche pédagogique et respectueuse est recommandée pour remédier à ces obstacles avant d’envisager des mesures plus sévères.
Ce nouvel épisode met en lumière les défis persistants de gestion des grands projets d’infrastructure au Gabon, soulevant des questions sur la supervision efficace et l’engagement des entreprises adjudicataires. L’avenir des chantiers à Oyem reste incertain, mais l’attente de résultats concrets demeure pressante pour les citoyens et les autorités locales.
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