Le président iranien Ebrahim Raïssi est décédé lors d’un crash d’hélicoptère survenu dimanche soir près de Jolfa, dans le nord-ouest de l’Iran, à proximité de la frontière avec l’Azerbaïdjan. L’annonce officielle a été faite lundi 20 mai sur le réseau social X (anciennement Twitter) par le compte de la présidence iranienne.
Selon l’agence officielle Irna, le président Raïssi revenait d’une visite dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, où il avait inauguré un barrage en compagnie du président azerbaïdjanais Ilham Aliev. L’hélicoptère transportant Raïssi ainsi que le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, le gouverneur de la province, et le principal imam de la région, s’est écrasé en raison de conditions météorologiques défavorables, notamment un épais brouillard.
Les opérations de recherche, qui ont impliqué plus de 20 équipes de secours, des drones et des chiens de sauvetage, ont confirmé qu’il n’y avait aucun survivant parmi les passagers de l’hélicoptère. Les deux autres hélicoptères de l’escorte présidentielle ont atterri sans encombre à Tabriz.
Les messages de compassion affluent sur les réseaux sociaux. Le Premier ministre indien Narendra Modi a exprimé sa « profonde tristesse et son choc » face à cette tragédie, soulignant la contribution de Raïssi au renforcement des relations bilatérales entre l’Inde et l’Iran.
Conformément à la Constitution iranienne, le premier vice-président Mohammad Mokhber assume désormais la présidence par intérim. Un conseil, composé de Mokhber, du président du Parlement et du chef de l’appareil judiciaire, est chargé d’organiser l’élection d’un nouveau président dans un délai de 50 jours.
La disparition soudaine de Raïssi marque une période de deuil national et de transition politique en Iran.
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