Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a tranché. Après deux années de désorganisation et de dérives dans la filière aurifère, le Chef de l’État a décidé de remettre de l’ordre et de restaurer l’autorité publique dans un secteur devenu symbole de pillage et de perte de contrôle. C’est au cours d’une réunion stratégique tenue le 8 octobre 2025 à Libreville, en présence des principaux acteurs du secteur minier, que le président a lancé une offensive décisive pour la régulation et la souveraineté économique du Gabon.
Depuis 2023, le gouvernement a multiplié les opérations de démantèlement des réseaux d’orpaillage illégal, un fléau qui fragilise les recettes publiques, dégrade l’environnement et alimente des circuits parallèles d’enrichissement. Les services de renseignement ont déjà mené de vastes opérations sur des sites stratégiques tels qu’Itéké, Ndjolé, Makokou et la Lopé, aboutissant à plusieurs arrestations et à la saisie d’environ 20 kilogrammes d’or, pour une valeur marchande estimée à plus d’un milliard de francs CFA.
Mais pour le Chef de l’État, ces efforts restent insuffisants face à la persistence du désordre et de la spéculation. D’où son ultimatum sans équivoque : « La revue de tous les permis de recherche commence dès aujourd’hui. Dans six mois, si rien n’est fait, je vais exiger la suspension. Mission de contrôle de tous les permis de recherche », a-t-il martelé sur Gabon 24, sous les caméras attentives d’un public conscient que cette fois, la tolérance zéro est la règle.
Derrière cette annonce, c’est une philosophie de gouvernance qui s’affirme : celle d’un État maître de ses ressources et garant d’une exploitation responsable. Car nombre d’entreprises, nationales comme étrangères, ont accumulé des permis miniers sans les exploiter réellement, préférant spéculer sur la valeur des concessions plutôt que de produire de la richesse concrète.
Le Président Oligui Nguema entend mettre fin à cette logique prédatrice. Sa démarche s’inscrit dans la méthode de travail rigoureuse qu’il a instaurée depuis le début de la Ve République : transparence, efficacité, contrôle et résultats. Il ne s’agit plus seulement de dénoncer, mais d’agir concrètement pour que l’or gabonais cesse d’enrichir quelques-uns et profite enfin à tous.
À travers cette reprise en main, le Gabon s’engage sur la voie d’une gestion souveraine et équitable de ses ressources naturelles, où chaque gramme d’or extrait devient un outil de développement, d’emploi et de justice économique. Une orientation qui traduit la volonté ferme du président Oligui Nguema : transformer les richesses du sous-sol en leviers de prospérité nationale, et faire du secteur aurifère un pilier de la reconstruction économique du pays.































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