Face à la presse nationale et internationale, le Conseiller Spécial et Porte-parole de la Présidence de la République, Max Olivier Obame Ndong, a vigoureusement réagi aux déclarations du Professeur Albert Ondo Ossa. Ce dernier a affirmé que l’élection présidentielle du 12 avril prochain n’aurait pas lieu, suscitant une vive réprobation au sommet de l’État.
Dans sa conférence de presse, Max Olivier Obame Ndong a qualifié ces propos d' »erronés » et a dénoncé une tentative de manipulation nauséeuse de l’opinion publique. « L’espace public a enregistré beaucoup de commentaires. Je voudrais revenir sur certains d’entre eux, en commençant bien sûr par la déclaration de guerre du Professeur Albert Ondo Ossa, qui a affirmé devant la presse que l’élection n’aura pas lieu. Mieux, il fera tout pour qu’elle n’ait pas lieu », a-t-il déclaré.
Le Porte-parole de la Présidence a par ailleurs pointé une contradiction dans le discours du professeur des universités, qui a lié l’incertitude du scrutin à la dégradation de la note souveraine du Gabon par une agence de notation. Selon Albert Ondo Ossa, cette baisse de la note compromettrait les capacités financières du gouvernement à organiser l’élection.
Un argument que Max Olivier Obame Ndong a balayé d’un revers de main : « La première chose à dire, c’est que cette déclaration aurait prêté à sourire si elle ne provenait pas d’un professeur des universités. C’est-à-dire quelqu’un de rationnel, qui tire des conclusions après une analyse minutieuse. »
Assurant que toutes les dispositions logistiques et financières nécessaires à la tenue du scrutin avaient déjà été prises, le Porte-parole a réaffirmé la tenue effective de l’élection présidentielle à la date prévue. « En fixant la date de l’élection au 12 avril, cela sous-entend que toutes les questions d’intendance, d’achat de matériel, les questions de logistique étaient déjà résolues en amont. Et contrairement aux allégations du professeur, l’élection présidentielle se tiendra bien le 12 avril », a-t-il martelé.
Cette mise au point du Porte-parole de la Présidence rassure l’opinion publique, mais surtout démontre la détermination des autorités à mener à bien le processus électoral. Reste à voir comment ces déclarations seront perçues par les différents acteurs politiques et la population gabonaise, alors que le compte à rebours pour le scrutin est déjà engagé.
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