C’est un moment capital pour la diplomatie gabonaise. Le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a officiellement pris réception, ce 28 mai 2025, du rapport de la Cour internationale de Justice (CIJ) dans l’affaire du litige frontalier opposant le Gabon à la Guinée équatoriale.
Le précieux document a été transmis au Chef de l’État par la délégation gabonaise auprès de la CIJ, conduite par Marie-Madeleine Mborantsuo, ancienne présidente de la Cour constitutionnelle. La cérémonie s’est tenue en présence des membres du Gouvernement, ainsi que de représentants du Parlement, témoignant de l’importance nationale de ce dossier.
Des enjeux géostratégiques majeurs
Au cœur du litige : la délimitation des frontières terrestres et maritimes entre les deux pays voisins, ainsi que la souveraineté sur les îles Mbanié, Cocotiers et Conga, situées dans le golfe de Guinée. Ces territoires, d’intérêt stratégique et économique, font depuis des décennies l’objet de revendications croisées entre Libreville et Malabo.
Les audiences publiques s’étaient déroulées à La Haye du 30 septembre au 4 octobre 2024, permettant à chaque partie de développer ses arguments. Le Gabon s’appuie notamment sur l’accord de Bata de 1974, qu’il considère comme la base juridique de sa souveraineté sur les îles concernées. De son côté, la Guinée équatoriale remet en cause la validité du document, évoquant une simple photocopie non authentifiée ni ratifiée.
Une gestion d’État responsable sous l’autorité du Président Oligui Nguema
Depuis le début de cette affaire, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema s’est inscrit dans une démarche rigoureuse, républicaine et pacifique, soucieux de préserver les liens historiques et géographiques entre les deux nations, tout en défendant les intérêts légitimes du Gabon.
« Il ne s’agit pas d’un affrontement, mais d’un recours au droit international pour trancher un désaccord ancien », a confié une source proche du Palais Rénovation. Une position conforme à la diplomatie de la paix promue par le Chef de l’État depuis le début de son mandat.
Maintien du dialogue et de la coopération régionale
Malgré la complexité du dossier, les deux Présidents ont réaffirmé leur attachement à la paix, au bon voisinage et à la coopération régionale. Un signal fort dans un contexte africain marqué par des tensions frontalières récurrentes.
L’étape suivante consistera pour l’État gabonais à analyser en profondeur le rapport transmis par la CIJ et à préparer les mesures diplomatiques et juridiques en lien avec ses conclusions.
Cette gestion méthodique et ferme du dossier illustre une fois de plus la volonté du Président Oligui Nguema d’incarner un leadership responsable et souverain, soucieux de l’intérêt supérieur du Gabon sur la scène internationale.
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