À quelques semaines du référendum sur la nouvelle Constitution, Hermann Immongault, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a publié un communiqué le 29 septembre 2024, dans lequel il met en garde contre la montée de discours qu’il qualifie de haineux et de division. Cette mise en garde intervient alors que les débats sur le projet de nouvelle Constitution s’intensifient, alimentés par les critiques de figures politiques comme l’ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui a exprimé de vives réserves sur le texte, qualifiant ce projet de « dangereux pour le vivre-ensemble des Gabonais ».
Hermann Immongault, en tant que garant de l’ordre public, a souligné la gravité de ce qu’il décrit comme un « foisonnement de discours et initiatives visant à semer le trouble » dans le cadre de la préparation des élections à venir. Selon lui, ces discours rappellent les signes avant-coureurs de crises politiques observées dans d’autres pays, incitant les responsables à prendre conscience de la portée de leurs déclarations. Le ministre a ainsi appelé à la vigilance face à des comportements qu’il juge contraires aux objectifs de paix et de stabilité recherchés dans le processus de transition.
Le ministre a rappelé que le calendrier de retour à l’ordre constitutionnel progresse sereinement, tout en avertissant que toute tentative de perturbation du référendum ou des institutions sera sévèrement sanctionnée. Il a exhorté les acteurs politiques à s’abstenir de tout discours de haine, et à attendre l’ouverture de la campagne électorale pour exprimer leurs opinions, laissant ainsi le peuple gabonais décider librement de son avenir.
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