Le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement Son Excellence le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu lundi en audience les membres des comités de rédaction chargés de l’élaboration des avant-projets de loi relatifs à la répartition des sièges électoraux et à l’encadrement des partis politiques.
Placée sous la coordination du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, cette démarche s’inscrit dans le prolongement des recommandations du Dialogue national inclusif, qui avaient pour objectif de refonder les institutions et assainir l’espace politique national.
Au cours de cette audience, les membres des comités ont présenté les principales conclusions issues de leurs travaux. Sur le plan électoral, il a été proposé une révision du nombre de parlementaires. Le nombre de députés passe ainsi de 143 à 145, avec l’intégration de deux sièges réservés aux Gabonais de l’étranger. Quant au Sénat, une réévaluation démographique et administrative conduit à une hausse du nombre de sénateurs, qui passe désormais de 52 à 70.
Ces ajustements traduisent la volonté des plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Président de la République, de mieux représenter les réalités territoriales et diasporiques du pays. « Nous nous sommes attelés à prendre en compte un certain nombre de critères en partant de la philosophie des recommandations du Dialogue national inclusif », a précisé Hermann Immaugault.
Sur le plan politique, les avant-projets de loi entendent instaurer un cadre juridique plus rigoureux pour la création et le fonctionnement des partis politiques. Chaque formation devra notamment disposer d’un siège officiel, d’un compte bancaire fonctionnel et de structures statutaires régulièrement tenues. Des mesures transitoires ont également été prévues, offrant un délai de six mois aux partis existants pour se conformer aux nouvelles exigences légales dès la promulgation de la loi.
À l’issue des échanges, le Chef de l’État a instruit le Gouvernement de transmettre les textes au Parlement pour examen et adoption. On assiste là très clairement à une avancée significative vers la consolidation de la démocratie gabonaise, dans l’esprit d’une Cinquième République apaisée et inclusive.
Discussion about this post