Quelques jours seulement après son élection à la tête de l’État avec 94,85 % des suffrages, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, amorce l’une des phases les plus importantes du processus de retour à l’ordre constitutionnel. Celui-ci passera nécessairement par l’organisation des élections législatives, sénatoriales et locales, indispensables à l’installation d’institutions issues du suffrage universel.
Dans cette perspective, le Chef de l’État a réuni ce mercredi 7 mai l’ensemble des responsables des partis politiques légalement constitués. Une rencontre stratégique au cours de laquelle il a annoncé la mise en place de deux commissions techniques : l’une chargée de l’élaboration d’un nouveau cadre juridique pour les partis politiques, l’autre dédiée à la révision du découpage électoral afin de mieux refléter la réalité démographique du pays.
Cap sur une réforme attendue
Cette initiative répond à une forte attente de la classe politique, exprimée notamment lors du Dialogue national inclusif. Elle a pour objectif de rationaliser le paysage partisan et à instaurer des conditions équitables pour la compétition électorale. Le Numéro Un Gabonais a, à cette occasion, invité les acteurs politiques à une « collaboration patriotique » en vue de renforcer les fondements démocratiques et d’assurer la tenue des scrutins dans les délais impartis.
Une recomposition en perspective
La future loi pourrait intégrer des critères plus stricts pour la reconnaissance des partis politiques, particulièrement un seuil minimum d’adhérents, conformément aux recommandations issues du Dialogue. Une mesure qui devrait encourager la structuration d’alliances durables et de blocs idéologiques cohérents, à l’image des grandes démocraties parlementaires.
Le Conseil national de la démocratie (CND) se réunira ce jeudi 8 mai pour entamer les réflexions sur la composition et le fonctionnement des commissions annoncées. Un pas de plus vers une refondation politique inclusive, pensée pour ancrer durablement la stabilité et la transparence dans la vie publique gabonaise.
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