Longtemps dans le noir, les familles déguerpies de la zone dite Plaine-Orety, derrière l’Assemblée nationale, voient enfin leurs voix entendues. Grâce à l’arbitrage personnel du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, un comité de suivi a été mis en place pour proposer, dans un délai de deux mois, un plan d’accompagnement social élargi à toutes les personnes concernées, y compris celles ne disposant pas de titres fonciers.
Cette avancée décisive marque un tournant dans la gestion des expropriations urbaines à Libreville. Le collectif des sinistrés a salué « une décision juste, forte et courageuse », qui brise l’exclusion initialement prévue par les critères administratifs.
Une reconnaissance du vécu, au-delà du droit formel
Grévice Ndong Ovono, porte-parole du collectif, a exprimé sa gratitude lors d’une conférence de presse :
« Nous reconnaissons ne pas avoir de titres fonciers. Mais nous avons bâti nos vies sur ces terrains. C’est notre réalité, notre histoire. »
Il a rappelé que l’annonce initiale du gouvernement avait semé l’inquiétude, en limitant l’accès à l’aide au seul cercle des propriétaires légalement établis. Cette orientation a été revue grâce à l’écoute directe du Président de la République, qui a pris en compte la légitimité sociale des occupants.
Un comité stratégique pour une mission délicate
Placée sous la coordination du Vice-Président de la République, la nouvelle instance de suivi regroupe :
• Le Conseil économique, social et environnemental,
• Le ministère de l’Habitat,
• L’ANUTTC,
• La mairie centrale,
• Et les représentants des familles déguerpies.
Sa mission est claire : proposer un plan d’accompagnement opérationnel et équitable, dans un délai de deux mois, à même de répondre à la promesse d’un relogement digne et durable.
Une vision présidentielle qui lie autorité et équité
En ouvrant la voie à une indemnisation fondée sur la réalité sociale, et non plus uniquement sur le statut juridique, Brice Clotaire Oligui Nguema imprime une nouvelle philosophie de gouvernance : celle d’un État fort, mais humain. Cette décision est perçue comme un signal fort en faveur d’une justice sociale élargie, saluée par les citoyens concernés comme un acte de reconnaissance et de restauration de la dignité humaine.
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