Dans le Gabon post transition, où chaque acte de gouvernance semble pesé au prisme du symbole, la renaissance de la paroisse Saint Marcel de Kango sonne comme une note d’espérance profonde. C’est un lieu de culte, certes, mais c’est aussi un pan entier de l’histoire locale qui sort de l’oubli. Grâce à la volonté du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, ce lieu sacré, niché dans le quartier Montagne Sainte, se voit réhabilité dans sa forme comme dans son âme. Et à travers lui, c’est une population entière, longtemps reléguée à la marge du développement, qui retrouve foi et dignité.
L’église Saint Marcel était depuis plusieurs années un monument abandonné. Les fidèles, toujours présents malgré tout, priaient dans l’inconfort, entre murs fissurés, plafonds rongés, et routes défoncées. Aujourd’hui, cette paroisse oubliée est devenue un chantier présidentiel achevé, révélateur d’un autre rapport au pouvoir : un pouvoir attentif aux symboles, aux lieux d’élévation, à la mémoire vivante du peuple. En réhabilitant ce site, le Chef de l’État démontre que l’action publique ne se limite pas aux infrastructures routières ou aux mégaprojets industriels, mais peut aussi toucher l’essentiel : l’âme d’un peuple.
Les travaux réalisés sont à la hauteur de l’attente. Deux voies d’accès, autrefois impraticables, sont désormais bitumées, garantissant aux fidèles l’accès en toute saison. L’église elle-même a été entièrement restaurée, redonnant à la bâtisse sa beauté originelle. La maison du prêtre a été réhabilitée avec soin, et une salle polyvalente moderne, équipée pour les catéchèses et les rassemblements communautaires, a vu le jour. À cela s’ajoute la création en cours d’une place de prière à ciel ouvert, promesse d’un espace où silence, recueillement et fraternité auront droit de cité. L’éclairage public et des sanitaires accessibles complètent l’ensemble, dans une vision inclusive et durable.
À Kango, ce geste présidentiel dépasse donc l’architecture. Il réconcilie le passé, le présent et l’avenir. Il honore la foi populaire sans calcul électoraliste. Il inscrit l’action de l’État dans une proximité spirituelle rarement assumée. Et il rappelle, en filigrane, que dans le Gabon que veut bâtir Oligui Nguema, chaque village, chaque quartier, chaque église compte.
En redonnant vie à Saint Marcel, le Chef de l’État offre aux Gabonais une boussole morale dans une époque en mutation. Il lie la puissance du geste à la profondeur du symbole. Et prouve, une fois encore, que la vraie grandeur politique se mesure à la capacité d’un dirigeant à réparer ce qui semblait perdu.
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