C’est un chantier stratégique qui illustre parfaitement la méthode Oligui Nguema : allier vision politique, innovation dans le financement et impact socio-économique direct. En se rendant sur le site du barrage hydroélectrique de Kingélé-Aval, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a tenu à constater de visu l’avancée d’un projet majeur de son plan d’action pour l’adduction en eau et en électricité sur l’ensemble du territoire. Plus de 50 % des travaux sont déjà réalisés, confirmant une mise en service prévue fin 2026, après un remplissage du réservoir dès mars 2026 et des essais techniques au second semestre.
Un chantier d’envergure aux standards internationaux
Confiée à l’entreprise chinoise Sinohydro, référence mondiale dans la construction de barrages, cette infrastructure se connectera au réseau interconnecté de Libreville via une ligne de 225 kV, déjà utilisée par les barrages de Kingélé et de Tchimbélé. Avec une puissance de 35 MW, soit environ 13 % des besoins en électricité du Grand Libreville, Kingélé-Aval répond à la croissance soutenue de la demande énergétique, tant des ménages que des industries. Sa conception intègre les meilleures normes techniques, garantissant durabilité, performance et intégration harmonieuse au réseau national.
Le projet, évalué à 118 milliards de francs CFA, repose sur un financement innovant : un montage non souverain qui préserve l’État gabonais de l’alourdissement de sa dette publique. Gabon Power Company y contribue à hauteur de 18 milliards de francs CFA, soit plus de 10 % du coût total, le reste étant assuré par son partenaire Meridiam et des institutions financières de premier plan telles que la Société financière internationale (SFI), la Banque africaine de développement (BAD) et l’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF). Le remboursement s’effectuera grâce aux recettes générées par la commercialisation de l’électricité produite.
Un impact local et social tangible
Au-delà de sa portée énergétique, Kingélé-Aval est aussi une locomotive pour l’économie locale. Cinquante entreprises gabonaises participent directement aux travaux, offrant un élan inédit au tissu économique. Sur les 480 employés du chantier, 350 sont Gabonais, traduisant la volonté présidentielle de privilégier l’emploi national. La responsabilité sociétale du projet se matérialise également par la création d’infrastructures socio-éducatives au profit des communautés riveraines, renforçant ainsi l’adhésion et le bénéfice local.
En intégrant Kingélé-Aval à sa stratégie énergétique, Brice Clotaire Oligui Nguema ne se contente pas d’inaugurer un barrage supplémentaire : il inscrit le Gabon dans une logique de souveraineté énergétique, de gestion intelligente des financements et de retombées économiques partagées. À terme, c’est un Grand Libreville mieux approvisionné, plus compétitif et plus résilient qui se dessinera, fidèle à la promesse présidentielle d’un accès universel à l’eau et à l’électricité là où le besoin se fait sentir.
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