Au cœur de Libreville en pleine effervescence judiciaire, Brice Clotaire Oligui Nguema a foulé ce lundi 6 octobre 2025 le site du futur Tribunal de première instance de la capitale gabonaise, une infrastructure appelée à devenir l’un des symboles les plus concrets du renouveau institutionnel prôné par la Ve République.
Quelques heures après avoir présidé l’audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, le Chef de l’État s’est rendu sur le terrain entouré d’une délégation composée de plusieurs personnalités, des architectes du projet et des responsables du suivi des travaux. Une visite symbolique, mais aussi stratégique : pour Oligui Nguema, la justice ne peut se reconstruire sans des institutions solides, visibles, et exemplaires.
Un complexe moderne pour une justice de proximité
Le futur Tribunal de première instance, dont les travaux avancent à un rythme soutenu, s’étend sur un vaste terrain destiné à abriter trois bâtiments de type R+2. L’ensemble comprendra 166 bureaux, plusieurs salles d’audience, des espaces de réunion et d’archives, mais aussi des blocs sanitaires, restaurants, et une Maison de l’avocat attenante. L’objectif est clair : offrir à la fois des conditions de travail décentes aux magistrats et un accueil digne aux justiciables.
Ce projet, confié à un consortium d’entreprises nationales et étrangères, s’inscrit dans le vaste programme de modernisation du système judiciaire engagé depuis 2024 sous l’impulsion directe du Président de la République. Car pour le chef de l’État, la crédibilité de la Ve République repose sur la solidité de ses institutions, et la justice en est l’un des piliers essentiels.
Le Président, bâtisseur et garant de l’État de droit
À mesure qu’il parcourait les couloirs encore en chantier, Oligui Nguema écoutait avec attention les explications techniques, s’attardant sur les plans d’architecture, interrogeant les ingénieurs sur les délais de livraison et les normes de sécurité. Derrière cette rigueur de terrain, une conviction : celle que la réforme judiciaire ne doit pas se limiter aux textes, mais s’incarner dans des infrastructures modernes, accessibles et fonctionnelles.
« Une justice forte commence par un cadre digne », aurait-il confié à ses collaborateurs lors de cette visite. Une phrase qui résume sa vision : celle d’un État où la justice cesse d’être perçue comme distante ou inégalitaire, pour devenir un service public moderne, humain et impartial, au service de tous les Gabonais.
Cette approche pragmatique s’inscrit dans la continuité du pilier 6 de son projet de société, « Gouvernance et Institutions », où la consolidation de l’État de droit figure parmi les priorités présidentielles. En dotant le pays de nouvelles infrastructures judiciaires, Oligui Nguema entend restaurer la confiance des citoyens envers la justice, souvent érodée par des années de lenteurs administratives et de vétusté structurelle.
Une justice au service du peuple
Le futur tribunal de Libreville n’est qu’un maillon d’une chaîne plus vaste de chantiers en cours à travers le pays, de Port-Gentil à Franceville, visant à rapprocher la justice des citoyens et à garantir des délais de traitement plus courts. Ces projets participent de la volonté du Chef de l’État de réconcilier les Gabonais avec leurs institutions, en faisant de la justice un outil de cohésion nationale et de paix sociale.
Au terme de la visite, le Président s’est félicité de l’état d’avancement des travaux, tout en rappelant que la justice doit être le miroir de la République nouvelle : rigoureuse, transparente et exemplaire.
En se rendant personnellement sur ce chantier, Brice Clotaire Oligui Nguema confirme une fois de plus son profil de chef d’État bâtisseur, à la fois proche du terrain et soucieux de laisser une empreinte durable sur les fondations institutionnelles du Gabon. Un geste fort, à la hauteur d’une promesse : celle d’édifier, pierre après pierre, une justice digne de la confiance du peuple et des ambitions de la Ve République.
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