Le Gabon franchit une étape majeure dans la protection des droits de l’enfant en adhérant officiellement à l’Alliance mondiale pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants, une initiative internationale lancée par les Nations Unies en 2016 sous l’égide de la Dr Najat Maalla M’jid, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU. Cette alliance fédère États, agences onusiennes, société civile, chercheurs, secteur privé et communautés locales autour d’un même objectif : éradiquer toutes les formes de violence envers les enfants dans le monde.
Un engagement fort du Gabon pour la protection de l’enfance
En rejoignant cette initiative, le Gabon réaffirme sa volonté politique de placer la protection de l’enfant au cœur de son projet de société, en parfaite cohérence avec la vision du Président Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce dernier, fidèle à son triptyque de gouvernance, protection, éducation et exemplarité , a toujours souligné que « la force d’une nation se mesure à la manière dont elle protège ses enfants ».
Cette adhésion s’inscrit dans la continuité d’actions nationales déjà engagées, notamment la campagne “Je dis NON aux violences en milieu scolaire”, conduite sous l’autorité directe du Chef de l’État. Elle traduit également la cohérence entre les engagements internationaux du Gabon et les politiques nationales de refondation sociale et morale portées par la Transition.
Une vision alignée avec les Objectifs de Développement Durable
L’Alliance mondiale contribue directement à la réalisation de l’ODD 16.2, qui vise à mettre fin à la maltraitance, à l’exploitation, à la traite et à toutes les formes de violence envers les enfants. Par cet acte, le Gabon rejoint le cercle restreint des États africains pionniers qui font de la lutte contre la violence infantile une priorité transversale, intégrant les secteurs de l’éducation, de la santé, de la justice, de la sécurité et de la cohésion sociale.
Les sept axes stratégiques de l’Alliance mondiale
Le programme repose sur des approches scientifiquement validées et des expériences de terrain concrètes. Il s’articule autour de sept priorités :
1. Renforcer l’application des lois pour protéger les enfants et sanctionner les auteurs de violences.
2. Promouvoir des normes sociales protectrices et encourager des comportements non violents dans les familles et les communautés.
3. Soutenir la parentalité positive, par la formation et l’accompagnement des parents.
4. Sécuriser les environnements physiques et numériques où évoluent les enfants.
5. Améliorer les revenus familiaux afin de réduire la vulnérabilité économique, souvent source de violences.
6. Garantir l’accès à des services spécialisés en santé, justice et accompagnement social.
7. Renforcer l’éducation et la sensibilisation pour prévenir durablement la maltraitance.
Une portée nationale structurante
L’adhésion du Gabon aura des retombées concrètes sur le plan national. Elle permettra de renforcer la coordination intersectorielle entre les ministères de l’Éducation, de la Santé, de la Justice, des Affaires sociales et de l’Intérieur, et de développer un Plan national intégré de prévention et de protection de l’enfance.
Le pays bénéficiera également d’un appui technique du système onusien, notamment pour la formation des professionnels, la collecte de données fiables et l’évaluation des politiques publiques. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la refondation morale et institutionnelle de la société gabonaise, qui place la jeunesse au centre du développement national.
Une initiative saluée au niveau international
La Dr Najat Maalla M’jid, pédiatre et figure mondiale de la protection de l’enfance, dirige cette Alliance depuis 2019. Forte de plus de quarante ans d’expérience, elle œuvre pour une convergence des efforts gouvernementaux, privés et citoyens afin de bâtir un monde sans violence faite aux enfants. Son expertise et sa notoriété confèrent à l’Alliance une légitimité incontestable dont le Gabon bénéficiera désormais en tant que membre actif.































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