Face à l’émotion nationale suscitée par les récentes disparitions d’enfants et le drame ayant coûté la vie à l’un d’entre eux, le Président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, est sorti du silence avec une déclaration d’une rare gravité. Un message à la fois solennel et sans ambiguïté, dans lequel le Chef de l’État affirme la détermination totale de la République à protéger ses enfants et à faire triompher la justice.
« La perte d’un enfant est une blessure irréparable qui touche toute la République », écrit le Président, inscrivant d’emblée ce drame au-delà du cadre familial pour en faire une affaire nationale. En quelques lignes, le ton est donné : il ne s’agit ni d’un fait divers ordinaire, ni d’une émotion passagère, mais d’un choc moral qui engage l’État dans sa responsabilité la plus fondamentale.
Au cœur de cette prise de parole, un message clair adressé aux familles endeuillées : la solidarité totale de l’État. Dans un contexte où la confiance envers les institutions est souvent mise à l’épreuve, cette déclaration vise à rassurer et à rappeler que la République ne se détourne pas de la souffrance de ses citoyens, surtout lorsqu’elle touche à l’innocence et à l’enfance.
Mais au-delà de l’empathie, le Président Oligui Nguema adopte un registre de fermeté assumée. Il annonce que les autorités compétentes ont reçu des instructions claires pour faire toute la lumière sur ces actes. Quatre présumés coupables ont déjà été identifiés et placés en garde à vue, tandis que les enquêtes se poursuivent « avec rigueur » afin d’établir toutes les responsabilités.
« La justice ira jusqu’au bout », martèle le Chef de l’État, avant de prévenir : « L’État sera sans pitié face à ceux qui s’en prennent à nos enfants. » Une formule forte, volontairement tranchante, qui traduit la ligne choisie par les plus hautes autorités : tolérance zéro face aux crimes impliquant des mineurs.
Dans sa déclaration, le Président appelle également à la vigilance et à la mobilisation collective. La sécurité des enfants, insiste-t-il, ne relève pas uniquement de l’action policière ou judiciaire, mais d’une responsabilité partagée par l’ensemble de la société. Parents, voisins, éducateurs, autorités locales : chacun est invité à jouer son rôle pour prévenir, signaler et protéger.
En concluant par cette affirmation sans équivoque, « La République protège ses enfants. Elle ne renoncera jamais à la justice », Brice Clotaire Oligui Nguema inscrit cette affaire dans le socle même du contrat républicain. Protéger les plus vulnérables, sanctionner sans faiblesse les criminels, restaurer la confiance : autant de piliers que le Chef de l’État entend faire respecter, même, et surtout, dans les moments les plus sombres.
Cette déclaration marque un tournant symbolique. Elle rappelle que, dans le Gabon de la transition et de la refondation institutionnelle, certains principes ne sont pas négociables. Parmi eux, un impératif absolu : aucun enfant ne doit être laissé sans protection.































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