Brice Laccruche Alihanga (BLA) se trouve actuellement au cœur d’une tourmente judiciaire qui semble défier toute notion de justice équitable. Après avoir enduré 180 heures d’audiences éprouvantes en semaine, il lutte désormais pour sa santé. Un cas qui interpelle sur la pertinence de la justice gabonaise. Explications.
Déjà traumatisé par son séjour à la maison d’arrêt de Libreville pour des faits dont la véracité est loin d’être évidente, BLA demeure en soins intensifs. Malgré son état, le corps judiciaire ne faiblit pas dans ses démarches, bafouant les libertés individuelles et les principes de vie privée en se rendant jusqu’à son lit d’hôpital, tout en réclamant son bulletin de santé.
Cette situation accablante qui s’apparente à des poursuites judiciaires ne semble être qu’un règlement de comptes personnel ridicule. En effet, le compte Société, objet de ces poursuites, est une propriété privée de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, qui avait explicitement donné son accord à BLA pour sa gestion. Aucun gestionnaire du compte n’a signalé d’opposition à ce jour.
Pourquoi alors un tel acharnement ? BLA n’a-t-il pas suffisamment payé pour ne pas avoir tout révélé sur la santé d’Ali Bongo ?
La question du bénéficiaire de ce malheur se pose d’autant plus lorsqu’on se rappelle les propos du président de la Transition lors de sa première interview avec RFI. Il avait exprimé des doutes concernant les accusations contre les « BLA-BOYS » et l’opération Scorpion, affirmant que les faits avaient été exagérés après l’incarcération des principaux intéressés.
Le Chef de l’État, enquêteur principal de l’affaire Scorpion, a lui-même indiqué à plusieurs reprises que Renault Allogho Akué, BLA, Justin Ndoundangoye et Grégory Laccruche étaient les victimes d’un complot orchestré par ceux qui se trouvent actuellement à la maison d’arrêt, la tristement célèbre »Young Team » et leur marraine, Sylvia Bongo-Valentin.
Face à ce constat, il est légitime de se demander à qui profite réellement cette parodie judiciaire. BLA serait-il devenu un homme gênant pour la justice gabonaise ?
La vérité, dit-on, finit toujours par éclater.
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