
Le pays de Brice Clotaire Oligui Nguema maintient sa position de leader au sein de la sous-région, avec un passeport offrant l’accès sans visa à 60 destinations, selon le Henley Passport Index 2025.
Pour la troisième année consécutive, le Gabon domine le classement des passeports les plus puissants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), selon le Henley Passport Index 2025. Avec 60 destinations accessibles sans visa, le pays se hisse à la 82ᵉ place mondiale, bien qu’il perde deux places par rapport à 2024. A l’échelle africaine, il occupe désormais la 25ᵉ position.
Le passeport équato-guinéen maintient sa deuxième position dans la Cemac, offrant à ses détenteurs 57 destinations sans visa. Toutefois, le pays recule de deux places dans le classement mondial, passant au 85ᵉ rang, à égalité avec l’Inde et le Niger. Derrière lui, la Centrafrique et le Tchad partagent la 86ᵉ place, permettant l’accès sans visa à 53 pays, soit trois de moins que l’année précédente.
Le Cameroun et le Congo en queue de peloton
Les passeports camerounais et congolais se classent parmi les moins puissants de la Cemac, avec seulement 50 destinations sans visa. Le Cameroun chute ainsi de trois places pour occuper le 92ᵉ rang mondial, rejoignant le Burundi, le Turkménistan et la République du Congo.
À l’échelle mondiale, Singapour détient la palme avec 195 destinations. La France elle se classe 3ᵉ avec 192 destinations accessibles sans visa, tandis que le Canada, l’une des destinations les plus prisées des jeunes Africains ces dernières années, occupe la 7ᵉ place avec 188 destinations. En Afrique, les Seychelles conservent leur leadership en étant 25ᵉ mondial, avec 156 destinations sans visa.
Le Henley Passport Index, actif depuis 2006, évalue 199 passeports en fonction du nombre de destinations accessibles sans visa. Bien que ce classement repose exclusivement sur les données de l’Association internationale du transport aérien (IATA), d’autres facteurs peuvent influencer la puissance d’un passeport : relations diplomatiques, stabilité politique, réputation internationale ou encore accords de libre circulation. Cette hiérarchie souligne une réalité contrastée au sein de la Cemac, où la mobilité des citoyens demeure un enjeu stratégique, notamment pour le développement économique et les opportunités d’échanges commerciaux.
Avec Eco Matin



























Discussion about this post