Les autorités gabonaises ont annoncé, ce mardi 11 février, l’ouverture d’une enquête suite au sabotage de la centrale thermique d’Alenakiri. Cet acte criminel, survenu dans la nuit de vendredi à samedi, a provoqué d’importantes coupures d’électricité et perturbé la fourniture d’eau dans plusieurs régions du pays. Le porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a affirmé que le Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a ordonné que toutes les mesures nécessaires soient prises pour identifier et traduire en justice les auteurs de ces actes.
Selon les premières constatations, ce sabotage s’inscrit dans une série d’attaques contre les infrastructures de la Société d’Énergie et d’Eaux du Gabon (SEEG), mettant en péril les services essentiels à la population. Les autorités soupçonnent des groupes hostiles aux réformes en cours d’être à l’origine de ces actes, visant à déstabiliser les efforts de restauration de l’ordre et du développement du pays. « Le fonctionnement de la SEEG ne saurait être pris en otage par des individus aux desseins nocifs pour la nation », a martelé le porte-parole du CTRI, soulignant la détermination du gouvernement à protéger les intérêts des citoyens.
Face à cette situation, le CTRI appelle la population à la vigilance et à dénoncer toute tentative de manipulation ou de sabotage. Les autorités assurent qu’elles ne toléreront aucune action visant à compromettre la stabilité nationale et réaffirment leur engagement à poursuivre les auteurs de ces actes. Dans un contexte de transition politique, ce sabotage met en lumière les défis sécuritaires et énergétiques du pays, alors que le gouvernement s’efforce de renforcer les infrastructures et de garantir un accès fiable à l’électricité et à l’eau potable pour tous.
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