L’enquête sur la violente agression du jeune Warren Loundou, âgé de 15 ans, vient de franchir une étape significative. Ce jeudi 30 octobre, six des sept adolescents suspectés ont été incarcérés à la maison d’arrêt de Gros-Bouquet, à la suite d’une décision du nouveau juge d’instruction en charge du dossier.
Ce tournant judiciaire intervient après la suspension de la magistrate initialement saisie, Leïla Ndondo Ngossa, écartée par le Tribunal de Libreville pour plusieurs irrégularités relevées dans la conduite de l’enquête. Une mesure disciplinaire saluée par de nombreux observateurs, soucieux de voir la justice gabonaise restaurer la confiance ébranlée par la gestion controversée du dossier.
Le nouveau magistrat, désigné pour reprendre l’instruction, n’a pas tardé à imprimer sa marque. Dès sa prise de fonction, il a convoqué les sept suspects pour de nouvelles auditions, avant de décider du placement sous mandat de dépôt de six d’entre eux, estimant que les charges pesant sur ces derniers étaient suffisamment lourdes pour justifier leur détention préventive.
Les six jeunes ont été transférés à la prison centrale de Gros-Bouquet, où ils attendent désormais la suite de la procédure judiciaire. Le septième suspect, quant à lui, aurait bénéficié d’un statut provisoire en raison d’éléments jugés moins accablants à ce stade.
Cette série de décisions est le témoignage d’une reprise en main rigoureuse du dossier Warren Loundou, une affaire qui a profondément choqué l’opinion publique. Entre exigence de transparence et volonté de rétablir l’autorité judiciaire, ce nouveau chapitre semble ouvrir la voie à une instruction plus rigoureuse et conforme aux attentes d’une société en quête de justice pour un adolescent sauvagement agressé.






























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