Dans une déclaration faite ce jeudi, Me Anges Kevin Nzigou, avocat associé au sein du cabinet Kalmie, a levé le voile sur des agissements troublants du président de l’UDIS, ancien questeur à l’Assemblée nationale, Hervé Patrick Opiangah, mis en cause dans une affaire de viol et d’inceste.
L’avocat a alerté l’opinion publique et les juridictions compétentes sur des menaces explicites émises à l’encontre de son client, l’activiste Landry Amiang Washington, des actes qu’il qualifie de dangereux pour la sécurité de ce dernier. Selon Me Anges Kevin Nzigou, les propos attribués à Hervé Patrick Opiangah révèlent une intention claire de représailles. Dans des messages adressés à son client le 25 novembre dernier, Hervé Patrick Opiangah aurait proféré des menaces inquiétantes, telles que : « La vengeance est un plat qui se mange froid » ou encore « Regarde toujours derrière toi lorsque tu marches ».
Ces déclarations, selon l’avocat, traduisent une tentative d’intimidation ayant pour objectif spécifique de réduire Landry Amiang Washington au silence. L’avocat estime que M. Hervé Patrick Opiangah utilise son statut politique présumé pour échapper à la justice et se soustraire à ses responsabilités pénales. Il a fermement dénoncé ce comportement, affirmant qu’il s’agit non seulement d’une menace pour son client, mais également d’un danger potentiel pour quiconque oserait s’opposer à cet homme d’affaires et acteur politique controversé.
Face à la gravité des faits, l’avocat a déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du tribunal de Libreville. Il a par ailleurs sollicité un mandat d’arrêt pour neutraliser ce qu’il considère comme une menace intolérable. Il a exhorté les autorités judiciaires à agir rapidement pour protéger l’État de droit et garantir la sécurité des citoyens.
Alors qu’Hervé Patrick Opiangah reste introuvable depuis plusieurs jours, Me Nzigou a appelé la communauté internationale à se pencher sur cette affaire, pointant une dérive inquiétante pour la stabilité démocratique du Gabon. Pendant ce temps, l’ambassade des États-Unis à Libreville a démenti les rumeurs suggérant que l’homme d’affaires se cacherait dans ses locaux.
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