Le Gabon a franchi, ce lundi 29 décembre 2025, une étape majeure de sa refondation institutionnelle. Au Palais présidentiel, le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu le serment des neuf juges constitutionnels appelés à incarner, pour les huit prochaines années, la vigie juridique de la Ve République.
Conduite par Dieudonné Aba’a Owono, Président de la Cour constitutionnelle, la nouvelle formation de la haute juridiction a solennellement prêté serment conformément à l’article 124, alinéa 5 de la Constitution. La main gauche posée sur la Loi fondamentale, chacun des membres s’est engagé à exercer ses fonctions avec neutralité, impartialité, indépendance et réserve, principes cardinaux d’un État de droit réaffirmé.
Par ce rituel républicain fort, le Gabon acte symboliquement et juridiquement son retour à l’ordre constitutionnel, après la période de Transition engagée le 30 août 2023. Un moment à haute portée politique, voulu et assumé par le Président de la République comme un jalon décisif dans la consolidation de la Ve République.
S’adressant aux nouveaux juges, le Chef de l’État a tenu à rappeler l’exigence qui fonde leur mission :
la rigueur juridique, l’indépendance d’esprit et la primauté de l’intérêt supérieur de la Nation. Il a réaffirmé sa détermination à bâtir une architecture institutionnelle crédible, stable et respectée, socle indispensable à la confiance des citoyens et des partenaires du Gabon.
Dans le même esprit de continuité républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est également entretenu avec les juges constitutionnels sortants. Il les a félicités et remerciés pour le travail accompli durant la Transition, saluant leur contribution à la stabilisation institutionnelle du pays dans un contexte inédit.
À travers cette cérémonie solennelle, le Président confirme sa ligne politique : refonder sans rompre, restaurer sans improviser, et inscrire durablement le Gabon dans une gouvernance fondée sur le droit, les institutions et la responsabilité.
La Cour constitutionnelle, désormais pleinement installée, devient ainsi l’un des piliers centraux de la Ve République, appelée à arbitrer, protéger et garantir l’équilibre démocratique du nouvel édifice gabonais.































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